Macron : au revoir, au revoir, Président



Macron : au revoir, au revoir, Président

by ManuMacs

3 comments
  1. **Dissolution incompréhensible, campagne calamiteuse… Emmanuel Macron se relèvera-t-il d’avoir porté l’extrême droite aux portes du pouvoir ?**

    ###En résumé

    **• Que restera-t-il d’Emmanuel Macron à l’issue du chaos des législatives qu’il a lui-même déclenché ?**

    **• Une dissolution décidée par un homme seul et fomentée par des conseillers de l’Élysée ivres de leur petit pouvoir.**

    **• « Les Jours » dévoilent les dessous du récit médiatique qu’a tenté de construire l’Élysée.**

    C’est l’histoire d’un Président qui voulait marquer l’histoire. La grande, qui s’écrit – à tort – avec un h majuscule et se traduit, pour celui qui l’aura frappée de son empreinte indélébile, par des rues, des avenues et des aéroports à son nom. Peut-être trouvera-t-on tout juste au Touquet, dans le Pas-de-Calais, où il va voter ce dimanche pour le premier tour des législatives qu’il a largement anticipées, une impasse Emmanuel-Macron n’aboutissant nulle part, un trognon de rue sans issue. Le dimanche 9 juin dernier, il a pris, seul, cette décision folle qui pourrait voir l’extrême droite s’emparer du gouvernement dans une semaine. *« Le fascisme est à nos portes! »*, lance quelque chambellan élyséen au Président dans un dessin de Fred Sochard. *« Faites entrer »*, répond un Emmanuel Macron bien urbain. Un autre, signé Urbs dans Le Canard enchaîné, le montre une grenade dégoupillée à la main : *« Vous leur avez jeté la goupille ! »*, s’affole un conseiller en sueur. Ce dimanche 30 juin, 20 heures, c’est boum.

    Que restera-t-il d’Emmanuel Macron à l’issue des législatives ? Car cette dissolution de l’Assemblée nationale marque d’abord la propre dissolution d’Emmanuel Macron – oui, comme le titre de cette série – qui s’apprête à se dissoudre dans les urnes loin, bien loin du Rassemblement national (RN) et derrière le Nouveau Front populaire (NFP). Il s’est dissous, celui que le vote de l’électorat de gauche pour contrer Marine Le Pen *« obligeait »* en 2022 : 79 % des électeurs de gauche au premier tour ont choisi Macron au second. Il s’est dissous, celui qui, tel un Hanouna de bas étage, met sur un pied d’égalité l’extrême droite et ce qu’il appelle « l’extrême gauche », à savoir le NFP – qui compte il est vrai dans ses rangs un gauchiste de la pire espèce, François Hollande. *« L’extrême droite est à 40 % et les extrêmes à 50 % »*, lançait-il lors de sa calamiteuse conférence de presse du 12 juin dernier (lire l’épisode 4, « Macron et ses idées à la conf »). Allant même, ce lundi dans une interview accordée à un podcast de la start-up nation, jusqu’à menacer le pays d’un risque de *« guerre civile »* en cas de victoire de ces *« deux extrêmes »*. C’est devenu d’ailleurs le seul et unique message de la presque majorité présidentielle : RN = NFP. Emblématique playmobil de la Macronie, Aurore Bergé a même osé chez Cyril Hanouna, dans son émission SAV du Rassemblement national sur Europe 1 : *« Le meilleur rempart contre le Front Populaire, c’est nous. »*

  2. … Loin de moi l’idée de jouer le trouble-fête, mais nous sommes me semble-t-il en trêve électorale?

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