“J’étais sur mes gardes”: face à l’homophobie, les touristes LGBT contraints à repenser leurs vacances



“J’étais sur mes gardes”: face à l’homophobie, les touristes LGBT contraints à repenser leurs vacances

by Andvarey

1 comment
  1. L’article me laisse dans un état d’esprit mitigé, et je précise que je suis queer.J’ai l’impression quand même qu’ils ont choisi des profils très spécifiques (comme le couple de femmes en road trip avec leur voiture qui porte le nom de leur compte instagram). Toutes les personnes interrogées sont des couples, donc à partir de là c’est un biais volontaire. Les personnes lgbt célibataires ou qui voyagent seul(e)s existent aussi.

    Je déplore les attaques contre les personnes lgbt. Pourtant il y a quelque chose que je comprends pas dans l’article, et il me semble qu’il essaye de faire peur sans justifications. A partir de quel moment on peut savoir si un personne est lgbt sans qu’on en ai la preuve ? Ça se comprend pour les signes d’affections en public mais autrement, ça se voit pas.

    Le passage sur le personnel qui entre dans la chambre d’hôtel au Maroc fait flipper. Mais pourtant, elles n’ont rien subi comme amende ou comme contravention. Il faut savoir quand même que en tant que personnes européennes nous sommes privilégiées par la puissance de notre passeport. Peu d’institutions étrangères oseraient ouvertement s’en prendre à des citoyennes d’une puissance comme la France, un pays de l’UE ou d’Amérique du Nord. Ça ferait un bad buzz et c’est pas bon pour le tourisme.

    Ensuite, l’article met implicitement sur le même pied d’égalité le Mexique, la Thaïlande, l’Egypte, la Russie, la Pologne et la Hongrie. Faut oser.

    TL, DR : l’article pioche des situations très particulières de personnes lgbt (surtout des couples) à l’étranger sans prendre en compte le privilège des voyageurs.

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