« Léon n’est pas le nouveau Michael, il est le premier Léon » : Bowman analyse les différences entre Marchand et Phelps



« Léon n’est pas le nouveau Michael, il est le premier Léon » : Bowman analyse les différences entre Marchand et Phelps

by babu595

3 comments
  1. Bob Bowman, entraîneur de ces deux champions d’exception, s’est prêté pour nous au jeu des comparaisons entre le prodige tricolore et la légende américaine.

    Michael Phelps, Léon Marchand. Léon Marchand, Michael Phelps… Dès qu’on parle du prodige tricolore, la comparaison avec la légende américaine n’est jamais bien loin. Et avec la fabuleuse démonstration qu’a réalisée la star des Bleus dans le bassin de Paris La Défense Arena, ce mercredi soir, en devenant champion olympique du 200 m papillon puis du 200 m brasse à deux heures d’intervalle, un exploit que même Phelps n’a jamais accompli, ça ne risque pas de s’arranger.

    « Léon n’est pas le nouveau Michael, plaisante son coach Bob Bowman. C’est juste le premier Léon. » Le coach américain, qui a façonné les deux hommes, ne rate pourtant pas une occasion de faire référence à l’athlète le plus titré des Jeux olympiques (28 médailles, 23 en or), de la famille de qui il est quasiment membre (ils sont très proches), lorsqu’il raconte la destinée dorée de son « petit » protégé tricolore.

    Nous lui avons donc demandé de se prêter au jeu des différences entre les deux nageurs les plus doués qu’il ait eu à diriger. « Volontiers, sourit-il. C’est vrai que j’en parle beaucoup. J’ai pourtant toujours pensé, et c’est encore le cas, que c’est dangereux de trop les comparer. Ce n’est pas très équitable de définir Léon par rapport à Michael. Chacun a sa propre voie, son propre style et son approche personnelle… même si à l’arrivée les résultats sont similaires. » En tout cas, l’écart au palmarès des anneaux s’est (un peu) réduit en quelques jours. « Alors, c’est quand vous voulez, lance en français le technicien américain. Let’s go (Allons-y) ! »

  2. La dernière partie sur la façon de travailler montre l’énorme différence entre Bowman et Philippe Lucas (pour ne parler que de l’entraîneur français le plus médiatique). Bowman a su s’adapter aux diverses sensibilités de ses athlètes, là où Lucas n’a qu’une méthode de travaille: gueuler.

    Ça n’enlève rien aux résultats que Lucas a pu avoir avec des nageurs français et internationaux, mais la capacité d’adaptation de Bowman force le respect

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