François Hollande : « “Censurer” Lucie Castets est une faute institutionnelle de Macron »
August 28, 2024
François Hollande : « “Censurer” Lucie Castets est une faute institutionnelle de Macron »
by lieding
3 comments
> Il y a une fatalité de la désunion entre les socialistes réformistes et les pseudo-révolutionnaires. Il y a aussi une propension de la gauche à commettre toujours les mêmes erreurs, notamment sur le plan économique.
> Dans un entretien accordé au *Point*, l’ancien président de la République élu député lors des dernières élections législatives, reproche à son successeur d’avoir « censuré » la gauche et juge qu’il aurait dû laisser l’Assemblée nationale trancher sur la viabilité ou pas d’un gouvernement du NFP. Cela « n’était pas au président de la République de “censurer” lui-même Lucie Castets. Cette responsabilité revient à l’Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix. C’est une faute institutionnelle », juge-t-il.
> Si Lucie Castets avait été censurée par l’Assemblée nationale, « l’émergence d’une solution alternative aurait acquis alors une légitimité plus forte. C’est la faute politique d’Emmanuel Macron », estime encore François Hollande.
> «Ce n’était pas au président de la République de censurer lui-même Lucie Castets», a tranché l’ancien Président dans interview au *Point* ce mercredi matin. «Cette responsabilité revient à l’Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix», a souligné François Hollande, selon qui il s’agit d’une «faute institutionnelle». Le nouveau député Nouveau Front populaire de Corrèze pointe aussi une erreur stratégique d’Emmanuel Macron en écartant la candidate de la gauche unie à Matignon. «C’est fort possible» que Lucie Castets aurait été censurée par les députés, mais «tout aurait dépendu du compromis qu’elle aurait été capable de concéder aux autres groupes». Or, «si elle n’y était pas parvenue, l’émergence d’une solution alternative aurait acquis alors une légitimité plus forte. C’est la faute politique d’Emmanuel Macron», a développé François Hollande.
> S’il ne ferme pas la porte à un gouvernement composé de ministres issus de La France insoumise, le député pose ses lignes rouges dans un entretien au *Point*.
> «Pour gouverner avec toutes les composantes de la gauche, il faut qu’au moins deux conditions soient remplies au-delà du vote des Français : 1) que la direction du gouvernement soit socialiste ; 2) que cette union suive une ligne d’ouverture capable de nouer des compromis et qu’elle soit favorable à la construction européenne», affirme l’ancien locataire de l’Élysée.
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L’entretien du *Point* complet est trop conséquent pour que cela représente une simple entorse au droit d’auteur en le collant ici.
C’est affreux je lis tous les passages entre guillemets avec sa voix de gros mou.
Sinon sur le fond ça fait un peu “j’arrive après la bataille” mais c’est mieux que rien j’imagine.
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> Il y a une fatalité de la désunion entre les socialistes réformistes et les pseudo-révolutionnaires. Il y a aussi une propension de la gauche à commettre toujours les mêmes erreurs, notamment sur le plan économique.
L’introduction à peine orientée.
https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/08/28/en-direct-nouveau-premier-ministre-emmanuel-macron-recoit-de-nouveau-les-representants-de-la-droite-apres-avoir-ecarte-l-option-lucie-castets-pour-matignon_6297381_823448.html?#id-1854054
> Dans un entretien accordé au *Point*, l’ancien président de la République élu député lors des dernières élections législatives, reproche à son successeur d’avoir « censuré » la gauche et juge qu’il aurait dû laisser l’Assemblée nationale trancher sur la viabilité ou pas d’un gouvernement du NFP. Cela « n’était pas au président de la République de “censurer” lui-même Lucie Castets. Cette responsabilité revient à l’Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix. C’est une faute institutionnelle », juge-t-il.
> Si Lucie Castets avait été censurée par l’Assemblée nationale, « l’émergence d’une solution alternative aurait acquis alors une légitimité plus forte. C’est la faute politique d’Emmanuel Macron », estime encore François Hollande.
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https://www.liberation.fr/politique/en-direct-nouveau-premier-ministre-quatrieme-jour-de-consultations-demmanuel-macron-la-gauche-toujours-ecartee-20240828_OIB77JA5Z5AVVEWCELKYKHC74I/
> «Ce n’était pas au président de la République de censurer lui-même Lucie Castets», a tranché l’ancien Président dans interview au *Point* ce mercredi matin. «Cette responsabilité revient à l’Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix», a souligné François Hollande, selon qui il s’agit d’une «faute institutionnelle». Le nouveau député Nouveau Front populaire de Corrèze pointe aussi une erreur stratégique d’Emmanuel Macron en écartant la candidate de la gauche unie à Matignon. «C’est fort possible» que Lucie Castets aurait été censurée par les députés, mais «tout aurait dépendu du compromis qu’elle aurait été capable de concéder aux autres groupes». Or, «si elle n’y était pas parvenue, l’émergence d’une solution alternative aurait acquis alors une légitimité plus forte. C’est la faute politique d’Emmanuel Macron», a développé François Hollande.
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https://www.lefigaro.fr/politique/en-direct-nouveau-gouvernement-les-representants-lr-de-nouveau-recus-par-emmanuel-macron-ce-mercredi-20240828#28-08-2024-08-35-08
> S’il ne ferme pas la porte à un gouvernement composé de ministres issus de La France insoumise, le député pose ses lignes rouges dans un entretien au *Point*.
> «Pour gouverner avec toutes les composantes de la gauche, il faut qu’au moins deux conditions soient remplies au-delà du vote des Français : 1) que la direction du gouvernement soit socialiste ; 2) que cette union suive une ligne d’ouverture capable de nouer des compromis et qu’elle soit favorable à la construction européenne», affirme l’ancien locataire de l’Élysée.
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L’entretien du *Point* complet est trop conséquent pour que cela représente une simple entorse au droit d’auteur en le collant ici.
C’est affreux je lis tous les passages entre guillemets avec sa voix de gros mou.
Sinon sur le fond ça fait un peu “j’arrive après la bataille” mais c’est mieux que rien j’imagine.