Dominique de Villepin invité à la Fête de l’Huma : l’homme de droite devenu la coqueluche de la gauche



Dominique de Villepin invité à la Fête de l’Huma : l’homme de droite devenu la coqueluche de la gauche

by ProfesseurCurling

14 comments
  1. Moui, on le trouve marrant parce qu’il dunke sur Macron, je suis pas sûr que ça aille tellement plus loin. J’espère en tout cas.

  2. > « La mode Villepin, je ne suis pas dans ce trip-là, répond David Cormand, eurodéputé Les Écologistes et ancien patron d’EELV. Je suis d’accord avec sa position sur les institutions et l’international. Mais **il se donne le beau rôle à pas cher**.

    Tout est dit.

  3. “Coqueluche” détendons nous quand même… c’est juste que le reste de la droite est tellement méprisable qu’en comparaison il fait office d’adversaire respectable et de quelqu’un avec qui une collaboration est possible.

  4. Article :

    Ils ne jurent plus que par lui. Depuis plusieurs mois, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, fait figure d’homme de droite préféré des responsables de gaucheIls ne jurent plus que par lui. Depuis plusieurs mois, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, fait figure d’homme de droite préféré des responsables de gauche. À tel point que, ce dimanche 15 septembre, l’ancien diplomate est l’invité de la Fête de l’Humanité, à 13 heures, pour un grand entretien animé par deux membres de la rédaction du journal l’Humanité.

    C’est Fabien Roussel en personne qui a lancé l’invitation. « Je voulais qu’il vienne plancher à nos universités d’été, mais il n’a pas pu se libérer et il m’avait fait la promesse qu’il viendrait à l’Huma », confie le patron des Communistes, qui témoigne de son respect pour l’homme de droite retiré des fonctions officielles depuis plusieurs années. « Il incarne une voix forte pour la France sur la scène internationale, poursuit Roussel. On se comprend sur un certain nombre de sujets, notamment sur le Moyen-Orient. »

    Il faut dire que ces dernières semaines, les positions défendues par Dominique de Villepin avaient de quoi plaire à la gauche. Déjà lors des élections législatives, il avait appelé à voter contre l’extrême droite, et en cas de duel avec la gauche, pour ces derniers. Cette semaine, il a estimé que le résultat des législatives n’aurait pas dû déboucher sur la nomination de Michel Barnier à Matignon.

    Invité lundi 9 septembre de LCI, il a même vivement critiqué le choix d’Emmanuel Macron : « Il ne prend pas acte du résultat des législatives (…) La situation est aujourd’hui faussée par ces choix faits par le président. (…) Nous sommes aujourd’hui dans une situation inouïe sur le plan de la démocratie », a-t-il tancé. Ces derniers mois, sa défense d’une reconnaissance de l’État palestinien lui avait déjà fait valu la sympathie d’une partie de la gauche.

    « La mode Villepin, je ne suis pas dans ce trip-là »

    De quoi lui faire gagner une nette popularité, y compris chez les Insoumis. « Villepin ? J’adore, je suis fan », s’amuse le député LFI Hadrien Clouet. « C’est la droite républicaine et non atlantiste, elle ne compte plus que lui. On partage une même appréciation des institutions et de la place de la France à l’ONU », détaille le même. À écouter un dirigeant insoumis, Jean-Luc Mélenchon considérerait même de Villepin comme « quelqu’un de sensé ».

    Mais ils sont aussi beaucoup à garder en mémoire ses années gouvernementales. « La mode Villepin, je ne suis pas dans ce trip-là, répond David Cormand, eurodéputé Les Écologistes et ancien patron d’EELV. Je suis d’accord avec sa position sur les institutions et l’international. Mais il se donne le beau rôle à pas cher. Il est dans la logique républicaine, c’est la partition qu’il joue. »

    Même réserve chez Ian Brossat (PC), qui se rappelle avoir participé à l’une de ses premières manifestations contre la réforme du contrat première embauche (CPE), imaginé par Villepin au début des années 2000. « Mais quand il parle d’international, ça nous convient ! » reconnaît le sénateur de Paris. Cela tombe bien. Devant les militants et sympathisants communistes, il ne parlera pas d’autre chose en livrant son analyse sur les relations internationales et la résolution des conflits.. À tel point que, ce dimanche 15 septembre, l’ancien diplomate est l’invité de la Fête de l’Humanité, à 13 heures, pour un grand entretien animé par deux membres de la rédaction du journal l’Humanité.

    C’est Fabien Roussel en personne qui a lancé l’invitation. « Je voulais qu’il vienne plancher à nos universités d’été, mais il n’a pas pu se libérer et il m’avait fait la promesse qu’il viendrait à l’Huma », confie le patron des Communistes, qui témoigne de son respect pour l’homme de droite retiré des fonctions officielles depuis plusieurs années. « Il incarne une voix forte pour la France sur la scène internationale, poursuit Roussel. On se comprend sur un certain nombre de sujets, notamment sur le Moyen-Orient. »

    Edit : mise en page.

  5. Il a toujours eu sa petite popularité à gauche, l’opposition à la guerre en Irak, celle à Sarkozy, après c’est toujours plus facile de pas être détesté une fois qu’on arrête la politique (et puis qu’est-ce qu’il est beau putain)

  6. Il a été invité par Roussel et vu les fanboy et girl de Roussel ce sont pas des gens de gauche non.

  7. C’est surtout que la droite d’aujourd’hui a tellement glissé vers la droite que la droite d’il y a 20 ans serait à peu près considérée comme du centre gauche aujourd’hui.

  8. Les personnalités de gauche présentes à la fête se sont pas précipitées pour poser avec lui cela dit…

  9. C’est un véritable Gaulliste/Chiracien, si pas l’un des derniers à droite à ne pas avoir sombré dans les abîmes de l’extrême droite. En dehors de ça, il reste avec des positions bien à droite et a toujours son passé quand il gouvernait.

  10. Voir des militants LFI dire que Villepin est plus à gauche que Ruffin, ça en dit long sur la droitisation du dit mouvement.

  11. C’est un peu comme Roussel, la personnalité préférée de [bord politique] par les gens de [l’autre bord politique].

    Du coup, ouais on l’écoute, on se dit que les droitos feraient mieux de suivre un minimum son exemple au lieu de se jeter dans les bras de l’extrême-droite, mais si il se présentait à une élection, il serait probablement une machine à perdre.

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