Les images du déchaînement de violences subi par un homme dans un commissariat parisien



Les images du déchaînement de violences subi par un homme dans un commissariat parisien

by Wonderful-Excuse4922

26 comments
  1. ACAB

    Edit : Vraiment premier degré en plus, encore plus après lecture de l’article. La violence des mecs, les collègues qui disent rien ou pire encore qui rigolent devant le spectacle.
    Combien de scènes de violence comme ça n’ont pas été filmées ? Combien de fois la hiérarchie a toujours soutenu les éléments violents ? Combien de fois les collègues ont menti pour protéger leur camarade violent ?

    Bordel de merde d’institution à la con. “Protéger et servir” je vous rappelle, vous devez NOUS protéger et NOUS servir, c’est nous qui vous payons en plus. Mais non, beaucoup de gens ont peur des flics, l’inverse de ce qui devrait être.

    Les mecs peuvent détruire ta vie en toute impunité. Batards …

  2. C’est étrange, chaque fois qu’il y a des images qui prouvent des violences policières, les policiers ont systématiquement menti pour se protéger. On en viendrai presque à douter de leurs déclarations quand des victimes assurent qu’elles se sont faites tabasser mais qu’il n’y a pas de preuves en images et donc que les policiers s’en tirent sans aucun soucis

  3. Même pas surpris. La police humilie, blesse, mutile et tue. Et on a toujours les mêmes imbéciles pour chanter leurs louanges, darmanin en tête.

  4. C’est quand je vois ça que je me dis que j’aurais dû être flic, quel pied de pouvoir aller librement tabasser des gens !
    Et même mieux, ça te mets dans les bonnes grâces des hauts gradés ! J’ai vraiment raté ma vocation

  5. Le 24 juillet, Mario, 42 ans, a été placé en garde à vue à Paris pour un outrage lors d’un contrôle. Des vidéos, que révèle «Libération», montrent les graves violences dont il a été victime dans les locaux du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris.

    Avant-bras fracturé par un coup de matraque, coup de clé dans l’arcade sourcilière, hématomes sur tout le corps… Mario (1), 42 ans, a subi de graves violences entre les murs du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, dans la nuit du 24 au 25 juillet. Libération révèle les images issues des caméras de vidéosurveillance des locaux de police (voir la vidéo ci-dessous). Elles montrent les coups portés par deux policiers du commissariat et la passivité de leurs collègues présents, voire les rires de certains. La procédure menée sur ces faits permet également de découvrir que des agents ont menti pour couvrir l’un de leurs collègues.

    Ce soir-là, Mario, de nationalité péruvienne, est conduit dans les locaux de police à 23 heures. Il a été interpellé dans la soirée pour outrage lors d’un contrôle d’identité réalisé par des gendarmes mobilisés pour la sécurisation des Jeux olympiques. A un militaire qui lui demande d’écarter les jambes, l’homme est accusé d’avoir rétorqué : «C’est ta mère qui écarte les jambes et que je baise, fils de pute.» A son arrivée au commissariat, un agent relève son taux d’alcool (1,08 mg /litre d’air expiré à 23 h 10), puis le gardien de la paix Maxime D. s’approche de lui pour commencer la fouille. Cette scène est visible sur les caméras de vidéosurveillance du commissariat. Sans attendre que Mario commence à enlever ses affaires, Maxime D. lui fait une clé de bras et le frappe une fois au visage. Des agents, présents autour, semblent s’amuser de la situation.

    Quelques instants plus tard, Maxime D. est rejoint par deux collègues, Alexis L. et Clément B. Ensemble, ils conduisent Mario dans une petite salle sans caméra pour continuer la fouille. «L’un d’eux est devenu fou, parce que je ne voulais pas enlever mes lacets de baskets, je préférais enlever les baskets tout simplement», explique Mario, bras toujours dans le plâtre quand on le rencontre courant septembre dans l’Est parisien, près de l’hôpital Saint-Antoine où il a un rendez-vous de suivi. L’homme, qui travaille parfois comme cuisinier, se remémore avoir reçu des coups au visage, puis que Maxime D. a sorti sa matraque télescopique et l’a frappé sur le ventre, sur l’épaule et au niveau de la tête. «Si je ne m’étais pas protégé la tête avec mes bras, je serais mort. J’ai déjà eu deux hémorragies cérébrales [par le passé], j’ai une fragilité», poursuit Mario, en montrant la cicatrice qui parcourt son crâne, sous ses cheveux bruns, de la base au sommet.

    https://geo.dailymotion.com/player/xgp57.html?video=k1WuSZkiKZQB51BuHf2

    **«Aidez-moi» inscrit avec son sang**

    Les quatre hommes passent un peu moins de cinq minutes dans cette pièce. Mario est torse nu quand il en sort, marques de coups visibles sur son corps. On voit ensuite les trois agents le conduire dans une cellule de garde à vue. Au moment de refermer la porte, Maxime D. le frappe au visage avec une clé qu’il tient dans sa main, lui ouvrant l’arcade sourcilière. Il est 23 h 15 quand il referme la porte. Dans le couloir, les agents rient et semblent discuter du bras de Mario, déformé par le coup de matraque.

    Dans sa cellule, le quadragénaire perd beaucoup de sang et craint, une nouvelle fois, de mourir. «Je vois plein de sang et je pense encore à ma tête, se remémore-t-il. Je me suis dit que je suis en train de crever.» L’homme sollicite plusieurs fois l’intervention d’un médecin et, désespéré, inscrit avec son sang «aidez-moi» sur un mur. «Je voulais qu’on sache que j’ai appelé à l’aide avant de mourir», explique-t-il.

    A 00 h 19, il est sorti de sa cellule, le visage en sang et visiblement très affaibli, pour être examiné par un médecin. Ce dernier estime que son état n’est pas compatible avec un maintien en garde à vue et demande qu’il soit hospitalisé car son bras est sûrement cassé. Ce diagnostic sera confirmé dans la nuit après une radio. Le compte rendu indique qu’il s’agit d’une fracture de l’ulna, l’un des os de l’avant-bras, ou «nightstick fracture». Un terme médical décrivant une blessure typique d’une personne se protégeant la tête d’un coup de matraque («nightstick» en étant la traduction anglaise).

    Avant d’être conduit à l’hôpital, Mario est installé sur une chaise, dans une salle proche des cellules de garde à vue, où discutent plusieurs agents. Ses blessures sont parfaitement visibles. Matthieu D., un autre policier du commissariat, s’approche de lui. Les paroles échangées entre les deux hommes ne sont pas audibles. «Il me dit que dans mon pays je serais déjà mort, je lui ai répondu que j’étais né en France et là, il m’a hurlé de fermer ma gueule», se rappelle Mario. En audition, un réserviste de la police présent dans la salle à ce moment-là expliquera que Matthieu D. a «pété un câble» quand il a appris que Mario devait bénéficier de soins : «Il s’est énervé dès qu’il a appris qu’on devait le conduire à l’hôpital.» Matthieu D. affirme pour sa part avoir été insulté.

    Pendant deux minutes, les vidéos permettent de le voir s’acharner sur Mario, qui reste totalement passif et s’efforce de protéger sa tête avec son bras encore valide. Matthieu D. lui donne en tout onze coups, dont plusieurs à la tête. Autour de lui, les agents rigolent de la situation et le laissent faire. A un instant, l’un d’eux le retient mollement, puis s’écarte. Après cette série de coups, Matthieu D. continue d’intimider physiquement l’homme blessé, le menaçant de frapper à nouveau. Mario est finalement conduit à l’hôpital où ses blessures sont constatées et évaluées à trente jours d’incapacité totale de travail (ITT). Il porte plainte dès le lendemain. Le parquet de Paris saisit alors l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour enquêter sur les faits dénoncés par Mario.

  6. Bodycam pour tous. Caméras pour tous.
    Aux USA c’est vital. À la fois pour dédouaner les flics dans les situations d’extrême violence auxquelles ils sont confrontés mais aussi pour proteger les citoyens de l’arbitraire. Filmer la police, c’est la base. Ceux qui refusent ça devrait être viré, point.

  7. If 1 bad cop abuses their power and 100 good cops knowingly don’t stop it, you have 101 bad cops.

  8. Des mesures seront prises pour condamner ces actes et ces policiers seront très sévèrement jugés… n’est-ce pas ?

  9. >Questionné sur sa passivité face aux violences commises par ses collègues, Alexis L. relate la pression qu’exercent ceux-ci pour se couvrir mutuellement, quoi qu’il arrive.

    >« Vous aviez la possibilité de le stopper dans sa violence, pourquoi ne pas le faire ?

    >— Je craignais qu’on puisse me le reprocher au sein de la brigade.

    >— Reprocher quoi ?

    >— D’être faible, de ne pas soutenir les collègues.»

    ACAB puissance mille, ACAB tous les jours, faut vraiment être dans le déni pour ne pas comprendre que l’institution entière encourage et couvre ces abus.

  10. Des prolos qui tabassent des prolos pour obéir à des bourgeois qui les méprisent, difficile de continuer d’avoir une once de respect pour la minorités de policiers qui font vraiment ce boulot pour des raisons républicaines vu la coopérative de jus de pomme qu’est devenu la pomme pourrie isolée.

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