SpaceX réussit le vol test N°5 : Mechazilla récupère le booster et Starship amerrit avec précision sur sa cible

SpaceX réussit le vol test N°5 : Mechazilla récupère le booster et Starship amerrit avec précision sur sa cible

by Kamteix

3 comments
  1. **Quelques précisions :**

    **Contexte** : Le système Starship de SpaceX (121m – 9m de diamétre), composé du vaisseau Starship et de la fusée Super Heavy, est une solution de transport entièrement réutilisable, conçue pour emmener équipages et cargos en orbite terrestre, sur la Lune, sur Mars, et au-delà. Starship est le lanceur le plus puissant jamais développé, capable de transporter jusqu’à 150 tonnes en configuration réutilisable et 250 tonnes en mode non réutilisable.

    Le vol n°5 (Integration Test Flight 5) avait pour objectif de réaliser la première récupération du booster Super Heavy à l’aide des bras de la tour d’intégration (Mechazilla), et de tester l’entrée atmosphérique suivie d’un atterrissage contrôlé du Starship sur une cible virtuelle. Les deux objectifs ont été atteints avec succès, bien que les “flaps” du Starship aient subi des dégâts lors de l’entrée atmosphérique, nécessitant des ajustements.

    **Tour d’intégration (Mechazilla)** : C’est la tour qui assemble le Booster et le Starship, équipée de bras articulés appelés “chopsticks” pour récupérer le booster en vol. Cela permet d’économiser le poids des jambes d’atterrissage sur le booster, ce qui augmente la capacité de charge utile en orbite.

    **Super Heavy Booster** : Le premier étage du système (71m), chargé de placer le Starship en orbite. Après la séparation, il effectue une rotation et un rallumage des moteurs (manœuvre “flip and boostback”) pour retourner vers le site de lancement. Il réalise ensuite une descente contrôlée avant de rallumer ses moteurs pour ralentir et se positionner pour la récupération.

    **Starship** : Le deuxième étage (50m), qui devait effectuer une quasi-orbite avant de rentrer dans l’atmosphère pour tester ses protections thermiques. Après une chute contrôlée sur le ventre (manœuvre “bellyflop”), il rallume ses moteurs à 1 km d’altitude pour se redresser en position verticale et se poser sur une cible virtuelle dans l’océan.

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