Ce jeudi (17 octobre 2024), l’OTAN a lancé une nouvelle initiative visant à favoriser le partage – sécurisé, rapide et à l’échelle – des données au sein de l’Alliance, qui permettra de renforcer encore la connaissance de la situation et la prise de décision.

La mise en place de l’écosystème de partage de données à l’échelle de l’Alliance (ADSE) pour la défense et la sécurité va contribuer à la transformation numérique de l’OTAN et concourir à accélérer l’adoption des technologies à double usage. Cet écosystème s’appuiera sur des capacités déjà présentes au sein de l’entreprise OTAN, dans les organismes publics alliés, dans le secteur privé et dans le monde universitaire, ainsi que chez d’autres acteurs clés. Il fera l’objet d’une phase pilote qui durera jusqu’à la fin 2025 et qui portera dans un premier temps sur des données publiques et non classifiées ayant trait à quatre domaines prioritaires : la sécurité des infrastructures sous-marines critiques ; les données géospatiales pour la connaissance de la situation ; l’analyse de l’environnement informationnel ; et la connaissance de la situation maritime.

Par la suite, l’ADSE sera connecté à d’autres projets de partage de données, tels que la capacité alliée de surveillance permanente depuis l’espace (APSS), ce qui aura un effet multiplicateur sur la capacité d’exploitation des données et pour les opérations multimilieux de l’OTAN.

Cette nouvelle initiative arrive à un moment opportun, car les concurrents stratégiques de l’Alliance sont de plus en plus dans une dynamique d’exploitation des données dans les domaines militaire et civil, notamment à des fins de développement de capacités faisant appel à l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, l’OTAN a besoin de données de qualité, disponibles et prêtes pour l’IA si elle entend conserver son avance technologique et son efficacité militaire.

 

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