Février 1992 : L’UE adopte le traité de Maastricht, qui prévoit une politique étrangère et de sécurité commune (PESC) intergouvernementale ainsi que la définition, à terme, d’une politique de défense commune (PESD), l’UEO étant la composante de défense de l’UE.

Une coopération étroite se met en place entre l’OTAN et l’UEO.

Juin 1992 : À Oslo, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN appuient l’objectif consistant à développer l’UEO en tant que moyen de renforcer le pilier européen de l’Alliance et en tant que composante de défense de l’UE, qui assumera également les « tâches de Petersberg » (recherche et sauvetage à des fins humanitaires, maintien de la paix, gestion de crise, y compris imposition de la paix et protection de l’environnement).

Janvier 1994 : Les dirigeants des pays de l’OTAN conviennent de mettre à disposition les moyens collectifs de l’Alliance, sur la base de consultations au sein du Conseil de l’Atlantique Nord, pour des opérations de l’UEO menées par les Alliés européens en application de la PESC. L’OTAN entérine le concept de groupes de forces interarmées multinationales, qui prévoit la mise en place de quartiers généraux déployables « séparables, mais non séparés » pouvant être utilisés pour des opérations dirigées par l’Europe. C’est sur ce concept que vont s’appuyer les opérations auxquelles s’associeront ensuite des pays de l’OTAN et des pays non OTAN.

Juin 1996 : À Berlin, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN conviennent pour la première fois d’établir une identité européenne de sécurité et de défense (IESD) au sein de l’OTAN, dans le but de rééquilibrer les rôles et responsabilités entre l’Europe et l’Amérique du Nord. L’amélioration des capacités européennes est un objectif majeur de cette initiative. Les ministres décident en outre de mettre les moyens de l’Alliance à disposition pour des opérations de gestion de crise dirigées par l’UEO. C’est à ces décisions que renvoie le terme « Berlin plus ».

Décembre 1998 : À l’occasion du sommet franco-britannique se déroulant à Saint-Malo, la France et le Royaume-Uni font une déclaration commune affirmant la détermination de l’UE à établir une politique européenne de sécurité et de défense (PESD).

Avril 1999 : Au sommet de Washington, les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN décident de développer les arrangements « Berlin plus ».

Juin 1999 : Réuni à Cologne (Allemagne), le Conseil européen décide « de doter l’UE des moyens et capacités nécessaires pour assumer ses responsabilités concernant une politique européenne commune de sécurité et de défense ».

Décembre 1999 : À la réunion du Conseil européen tenue à Helsinki, les États membres de l’UE définissent des « objectifs globaux » militaires devant permettre à l’UE de déployer jusqu’à 60 000 soldats à l’horizon 2003 pour les « tâches de Petersberg ». En outre, ils créent des structures politiques et militaires, notamment un Comité politique et de sécurité, un Comité militaire et un état-major. Le rôle de gestion de crise de l’UEO est transféré à l’UE. L’UEO conserve des tâches résiduelles.

Septembre 2000 : Le Conseil de l’Atlantique Nord et le Comité politique et de sécurité intérimaire de l’UE se réunissent pour la première fois pour faire le point sur l’évolution des relations OTAN-UE.

Décembre 2000 :  Signature par l’UE du traité de Nice, qui contient des amendements reflétant le développement concret de la PESD en tant que politique indépendante de l’UE (entrée en vigueur : février 2003).

Janvier 2001 : Début des relations institutionnalisées entre l’OTAN et l’UE, avec l’instauration de réunions conjointes, y compris au niveau des ministres des Affaires étrangères et des représentants permanents des pays. Échange de lettres entre le secrétaire général de l’OTAN et la présidence de l’UE sur la portée de la coopération et les modalités de consultation.

Mai 2001 : Première réunion officielle OTAN-UE au niveau des ministres des Affaires étrangères, à Budapest. Le secrétaire général de l’OTAN et la présidence de l’UE publient une déclaration commune sur les Balkans occidentaux.

Novembre 2002 : Au sommet de Prague, les pays membres de l’OTAN se déclarent disposés à donner à l’UE un accès aux moyens et capacités de l’OTAN pour des opérations dans lesquelles l’Alliance ne serait pas engagée militairement.

Décembre 2002 : La Déclaration Union européenne-OTAN sur PESD, adoptée le 16 décembre 2002, acte que l’UE peut faire appel aux capacités de planification de l’OTAN pour ses propres opérations militaires et réaffirme les principes politiques du partenariat stratégique : concertation effective, égalité et respect de l’autonomie décisionnelle de chaque organisation, prise en compte des intérêts des États membres de l’UE et des pays de l’OTAN, respect des principes de la Charte des Nations Unies, et cohérence, transparence et complémentarité dans le développement de capacités militaires destinées à répondre aux besoins communs des deux organisations.

Mars 2003 :Adoption du cadre de coopération (17 mars 2003). Les arrangements « Berlin plus », qui font partie de ce cadre, posent les fondements de la coopération OTAN-UE en matière de gestion de crise dans le contexte d’opérations militaires dirigées par l’UE faisant appel à des moyens et capacités collectifs de l’OTAN, notamment en ce qui concerne les dispositions de commandement et l’aide à la planification opérationnelle. Dans la pratique, ils permettent à l’OTAN de soutenir des opérations dirigées par l’UE dans lesquelles les pays de l’Alliance ne sont pas tous engagés.

Entrée en vigueur d’un accord OTAN-UE sur la sécurité des informations. L’opération Concordia, dirigée par l’UE, prend la relève de l’opération Allied Harmony, dirigée par l’OTAN, dans la République de Macédoine du Nord (alors appelée ex­République yougoslave de Macédoine).

Mai 2003 : Première réunion du Groupe OTAN-UE sur les capacités.

Juillet 2003 : Élaboration d’une stratégie commune pour les Balkans occidentaux.

Novembre 2003 : Premier exercice OTAN-UE de gestion de crise.

Février 2004 : La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni lancent l’idée d’unités de réaction rapide de l’UE composées de groupements tactiques interarmées.

Décembre 2004 : Début de l’opération Althea, dirigée par l’UE, en Bosnie-Herzégovine.

Octobre 2005 : Accord sur les arrangements permanents militaires portant création d’une équipe de liaison permanente de l’OTAN à l’État-major de l’Union européenne (EMUE) et d’une cellule de l’UE au SHAPE.

Novembre 2005 : Une équipe de liaison permanente de l’OTAN est mise en place à l’EMUE.

2005-2012 : Dîners transatlantiques informels des ministres des pays de l’OTAN et de l’UE en septembre 2005 (New York), avril 2006 (Sofia), septembre 2006 (New York), janvier 2007 (Bruxelles), avril 2007 (Oslo), septembre 2007 (New York), décembre 2007 (Bruxelles), septembre 2008 (New York), décembre 2008 (Bruxelles), mars 2009 (Bruxelles), et septembre 2010, septembre 2011 et septembre 2012 (New York).

Mars 2006 : Une cellule de l’UE est créée au SHAPE.

Novembre 2010 : Au sommet de l’OTAN, à Lisbonne, les Alliés soulignent qu’ils sont déterminés à renforcer le partenariat stratégique OTAN-UE, et ils se félicitent des récentes initiatives prises par plusieurs d’entre eux et des idées émises par le secrétaire général à ce propos.

11 février 2013 : Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, vient en visite au siège de l’OTAN.

Mai 2013 : Le secrétaire général de l’OTAN prend la parole devant la Commission des affaires étrangères et la Sous-commission « sécurité et défense » du Parlement européen.

Juin 2013 : Le secrétaire général de l’OTAN participe à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE.

Décembre 2013 : Le secrétaire général de l’OTAN prend la parole devant le Conseil européen à Bruxelles.

5 mars 2014 : Les représentants permanents des pays auprès du Conseil de l’Atlantique Nord et du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) ont des entretiens informels au sujet de l’Ukraine, au moment de l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie. Une deuxième série d’entretiens a lieu le 10 juin 2014.

10 février 2016 : La Capacité OTAN de réaction aux incidents informatiques (désormais connue sous le nom de Centre de cybersécurité de l’OTAN) et l’Équipe d’intervention en cas d’urgence informatique pour les institutions, organes et agences de l’Union européenne (CERT-UE) concluent un arrangement technique sur la cyberdéfense, qui fixe un cadre pour l’échange d’informations et le partage de bonnes pratiques entre elles.

11 février 2016 : À la demande de l’Allemagne, de la Grèce et de la Türkiye, les ministres de la Défense des pays de l’OTAN décident que l’Alliance devrait participer aux efforts de la communauté internationale visant à endiguer la traite des êtres humains et les migrations clandestines en mer Égée, en coopération avec Frontex, l’agence européenne responsable de la gestion des frontières.

10 mars 2016 : En visite à la Commission européenne pour des entretiens avec l’ancien président Jean-Claude Juncker, l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, souligne l’importance cruciale des relations OTAN-UE et se félicite de l’approfondissement des liens entre les deux organisations.

12-13 mai 2016 : Une conférence informelle des directeurs généraux de l’UE et de l’OTAN se tient au siège de l’OTAN dans le but de renforcer l’interaction entre les états-majors militaires des deux organisations sur des thèmes d’actualité en rapport avec la sécurité et la défense et présentant un intérêt pour l’une comme pour l’autre.

20 mai 2016 : La haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, participe, au siège de l’OTAN, à une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance pour examiner, avant les réunions au sommet de l’UE et de l’OTAN, dans quels domaines la coopération OTAN-UE pourrait être développée.

Juillet 2016 : Au sommet de l’OTAN, à Varsovie, les responsables de l’UE et de l’OTAN expriment, dans une déclaration commune, leur détermination à conférer au partenariat stratégique OTAN-UE un nouvel élan et une nouvelle teneur compte tenu des défis auxquels les deux organisations sont confrontées. Les domaines dans lesquels ils entendent renforcer la coopération sont notamment la lutte contre les menaces hybrides, la coopération opérationnelle, y compris en mer, la cybersécurité et la cyberdéfense, les capacités de défense, la coopération entre industries de défense, les exercices, et le renforcement des capacités de défense des partenaires de l’est et du sud.

27 octobre 2016 : Les ministres de la Défense des pays de l’OTAN rencontrent la haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, et les ministres de la Défense de la Finlande et de la Suède, alors pays partenaires (toutes deux étant depuis devenues membres de l’Alliance), afin de déterminer comment renforcer la coopération entre l’OTAN et l’UE pour ce qui concerne la lutte contre les menaces hybrides, la cyberdéfense, la coordination des exercices et le soutien aux partenaires. Les ministres conviennent de prolonger le déploiement OTAN en mer Égée afin d’aider la Grèce, la Türkiye et Frontex – l’agence de l’Union européenne pour la gestion des frontières – à couper les voies de la traite des êtres humains. Ils décident en outre que la nouvelle opération de l’OTAN, Sea Guardian, viendra appuyer l’opération Sophia de l’UE en Méditerranée centrale en mettant à sa disposition des navires et des avions de l’OTAN, qui aideront l’UE à avoir une meilleure connaissance de la situation et lui apporteront un soutien logistique.

15 novembre 2016 : Le secrétaire général de l’OTAN, s’entretient avec les ministres de la Défense des pays de l’UE de la défense européenne et du resserrement de la coopération entre l’OTAN et l’UE. Il souligne que les initiatives destinées à renforcer la défense européenne peuvent contribuer à rendre l’OTAN plus forte, par l’amélioration des capacités de défense et l’augmentation des dépenses de défense en Europe.

7 décembre 2016 : : Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN approuvent plus de 40 mesures visant à faire avancer la coopération entre l’OTAN et l’UE, s’agissant notamment de la lutte contre les menaces hybrides, de la cyberdéfense et des mesures propres à rendre leur voisinage commun plus stable et plus sûr.

15 décembre 2016 : Le secrétaire général de l’OTAN, rencontre les dirigeants des pays de l’UE pour des discussions sur la défense européenne et sur le resserrement de la coopération entre l’OTAN et l’UE.

10 février 2017 : L’OTAN organise un atelier informel sur les moyens de renforcer le dialogue en matière de sécurité dans la région euro-atlantique, qui montre combien il est important que l’OTAN, l’UE et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s’épaulent mutuellement en vue d’améliorer les mécanismes de maîtrise des armements.

24 mars 2017 : Le Conseil de l’Atlantique Nord et le Comité politique et de sécurité de l’UE se réunissent pour faire le point sur la coopération entre l’OTAN et l’UE, et en particulier sur la mise en application des dispositions de la déclaration conjointe signée en juillet 2016 à Varsovie, qui a donné lieu à l’établissement d’un ensemble de propositions communes, entérinées en décembre 2016 par le Conseil de l’Atlantique Nord et par le Conseil européen.

19 juin 2017 : Un premier rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE – rédigé conjointement par l’ancien  secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et l’ancienne haute représentante de l’UE et vice¬ présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini – fait ressortir les progrès considérables accomplis par les deux organisations pour rendre leurs activités complémentaires depuis la décision prise à Varsovie en juillet 2016 de collaborer plus étroitement sur diverses questions – allant de la résilience face aux menaces hybrides au renforcement des capacités de défense des pays partenaires en passant par la recherche d’une plus grande cohérence pour le développement capacitaire.

5 décembre 2017 : Lors d’une réunion avec la haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN décident d’intensifier la coopération entre les deux organisations au moyen de 32 mesures communes supplémentaires axées sur la mise en œuvre des dispositions de la déclaration conjointe du président du Conseil européen, du président de la Commission européenne et du secrétaire général de l’OTAN. Trois nouveaux domaines de collaboration sont ainsi définis : la mobilité militaire, le partage d’informations concernant la lutte contre le terrorisme, et la promotion du rôle des femmes dans la paix et la sécurité. Un deuxième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

8 juin 2018 : Un troisième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié. Il fait ressortir l’amélioration, en qualité comme en quantité, de la collaboration entre les deux organisations.

10 juillet 2018 : Dans la deuxième déclaration conjointe sur la coopération entre l’UE et l’OTAN, le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et le secrétaire général de l’OTAN soulignent qu’il est important que l’UE et l’OTAN poursuivent leur coopération afin de faire face aux nombreux défis de sécurité, en constante évolution, auxquels elles sont confrontées, et ils présentent les mesures que les deux organisations mettent en place pour renforcer les capacités dans les secteurs de la défense et de la sécurité.

11 juillet 2018: Au sommet de l’OTAN, à Bruxelles, les dirigeants des pays de l’Alliance affirment que l’UE demeure un partenaire unique et essentiel pour l’OTAN. Ils se félicitent des progrès tangibles accomplis sur toute une série de questions ainsi que de la signature de la deuxième déclaration conjointe, qui prévoit la mise en place de mesures supplémentaires visant à donner suite à l’ensemble de 74 propositions communes. Ils rappellent en outre l’importance de l’engagement qui a été pris d’améliorer la mobilité militaire.

17 juin 2019 : Un quatrième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

16 juin 2020 : Un cinquième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

3 juin 2021 : Un sixième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

14 juin 2021 : Au sommet de l’OTAN, à Bruxelles, les dirigeants des pays de l’Alliance soulignent que la coopération stratégique entre l’OTAN et l’UE a atteint un niveau sans précédent et qu’elle doit notamment permettre de faire face à des défis tels que les questions de résilience, les technologies émergentes et les technologies de rupture, les incidences du changement climatique sur la sécurité, la désinformation et la compétition géostratégique grandissante. Ils réaffirment leur détermination à mettre pleinement en œuvre l’ensemble des 74 propositions communes et insistent sur l’importance de développer des capacités de défense cohérentes, complémentaires et interopérables.

27 novembre 2021 : Nouvelle illustration du renforcement de la coopération entre les deux organisations, le secrétaire général de l’OTAN et la présidente de la Commission européenne se rendent en Lettonie et en Lituanie pour témoigner leur solidarité aux pays de l’Alliance et aux États membres de l’UE de la région de la Baltique.

3 février 2022 : Les représentants permanents des pays auprès du Conseil de l’Atlantique Nord et du COPS tiennent une réunion informelle consacrée au renforcement du dispositif militaire russe en Ukraine et alentour et aux incidences de ce renforcement sur la sécurité européenne et la sécurité internationale. Il s’agit de la troisième réunion d’une série, les deux précédentes ayant été consacrées à l’Afghanistan (septembre 2021) et à l’opération ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine (décembre 2021).

24-25 février 2022 : L’ancien secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, rencontre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, quelques jours après le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie. S’exprimant d’une seule voix, l’OTAN et l’UE condamnent les agissements de la Russie et soulignent leur attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine ainsi qu’à son droit de légitime défense. Le 25 février, le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne participent, aux côtés de la Finlande et de la Suède, alors pays partenaires (toutes deux étant depuis devenues membres de l’OTAN), à un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’Alliance, tenu par visioconférence.

20 juin 2022 : Un septième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

29-30 juin 2022 : Le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prennent part à plusieurs débats lors du sommet de l’OTAN, à Madrid, et sont présents, aux côtés des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN et de l’UE, au dîner transatlantique offert par le gouvernement espagnol. Les deux organisations soulignent combien il est important de renforcer encore leur partenariat stratégique, tout à fait essentiel, et affirment qu’ensemble, elles continueront résolument de s’opposer à la guerre de la Russie contre l’Ukraine.

10 janvier 2023 : L’ancien secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rencontrent au siège de l’OTAN pour signer la troisième déclaration conjointe sur la coopération entre l’UE et l’OTAN. À cette occasion, ils soulignent toute l’importance que revêt cette coopération au vu de l’évolution de l’environnement de sécurité suite à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, et compte tenu du fait que les deux organisations compteront bientôt de nouveaux membres en commun.

21 février 2023 : L’ancien secrétaire général de  l’OTAN, Jens Stoltenberg, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, et le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, conviennent de la tenue d’une réunion OTAN-UE-Ukraine où des spécialistes des questions d’acquisition réfléchiront aux nouvelles mesures qui pourraient être prises, en concertation, afin de doter le pays des armes dont il a besoin pour se défendre contre l’agresseur russe.

17 mars 2023 : Le secrétaire général de l’OTAN se rend sur la plateforme offshore d’extraction de gaz naturel Troll A, située au large des côtes occidentales de la Norvège, accompagné du premier ministre norvégien, de la présidente de la Commission européenne et du président-directeur général d’Equinor. Cette visite conjointe témoigne de l’unité dont font preuve l’OTAN et l’UE, ainsi que de la détermination des deux organisations à aider leurs pays membres à accroître la résilience de la société, des infrastructures et des chaînes d’approvisionnement.

23 mars 2023 : Une cérémonie est organisée pour marquer la réalisation de la capacité opérationnelle initiale de la nouvelle flotte d’avions multirôle de ravitaillement en vol et de transport (MRTT). La mise en place de cette flotte est le fruit d’une collaboration entre l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition, l’Agence européenne de défense et l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement.

16 juin 2023 : Un huitième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

29 juin 2023 : Le secrétaire général de l’OTAN participe à une réunion du Conseil européen pour débattre de la coopération OTAN-EU dans le contexte de la guerre d’agression engagée par la Russie contre l’Ukraine ainsi que d’autres questions intéressant les deux organisations. 

11-12 juillet 2023 : Le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne sont présents au sommet de l’OTAN, à Vilnius, et assistent notamment à la réunion entre les Alliés et les partenaires de l’Indo-Pacifique.

13 juin 2024 : Un neuvième rapport d’étape sur la coopération OTAN-UE est publié.

11-12 juillet 2023 : Le président du Conseil européen et le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne sont présents au sommet de l’OTAN, à Washington, et assistent notamment à la réunion entre les Alliés et les partenaires de l’Indo-Pacifique.