L’armée israélienne confirme une frappe sur un poste-frontière entre le Liban et la Syrie Une photo prise du côté syrien de la frontière avec le Liban montre les conséquences d’une frappe israélienne sur le poste-frontière d’Al-Qaa dans la province de Homs, en Syrie, le 25 octobre 2024. Une photo prise du côté syrien de la frontière avec le Liban montre les conséquences d’une frappe israélienne sur le poste-frontière d’Al-Qaa dans la province de Homs, en Syrie, le 25 octobre 2024. – / AFP

L’armée israélienne a confirmé vendredi avoir mené une frappe sur un poste-frontière entre le Liban et la Syrie, dans le nord de la région de la Bekaa, affirmant qu’il était utilisé par le Hezbollah pour faire passer des armes dans le pays. Le mouvement libanais « exploite ce poste, contrôlé par le régime syrien (…) pour transférer des armes [qu’il utilise] pour conduire de nombreuses opérations terroristes », affirme-t-elle dans un communiqué publié sur X.

Le poste-frontière Al-Qaa est le deuxième principal point de passage bloqué (sur trois au total). Le 4 octobre, l’aviation israélienne avait mené un raid près du poste-frontière de Masnaa, entre le Liban et la Syrie, coupant la principale route entre les deux pays. Cette route, qui était employée par des dizaines de milliers de personnes pour fuir le Liban, a de nouveau été visée par Israël depuis, empêchant tout retour.

« Ces attaques sur des postes-frontières sont très inquiétantes, a affirmé Rula Amine, porte-parole du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU pour le Moyen-Orient, installée à Amman en Jordanie, à l’agence Reuters. Elles bloquent la route vers des zones sûres pour des personnes fuyant le conflit. » Près de 430 000 personnes, selon elle, ont traversé la frontière entre le Liban et la Syrie depuis le 23 septembre.