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Que risquent les parents du petit Santiago, retrouvés avec leur bébé vendredi après une longue traque ? Le couple, qui a quitté lundi l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois en cachant l’enfant dans un cabas, faisait l’objet de mandats d’arrêt européens émis par les autorités françaises avant d’être interpellé à Amsterdam.

Samedi soir, l’avocat des parents, Me Romuald Say Agh, a réfuté sur BFMTV le terme «d’enlèvement» pour qualifier la fuite des parents, âgés de 23 et 25 ans. «Quand on met un enfant au monde, tant que le tribunal n’a rien dit, c’est l’autorité parentale qui prime», a-t-il rappelé, précisant qu’il n’y avait pas eu d’ordonnance de placement pour Santiago. Un placement aurait, de facto, retiré l’autorité parentale aux intéressés. Mais «ça n’a pas été le cas» pour ses clients, a soutenu l’avocat, selon qui le procureur a simplement usé de ce terme en raison «de l’urgence» de retrouver le nourrisson prématuré, qui nécessitait des soins particuliers.

Il a par ailleurs assuré que le nourrisson se portait «très bien». «Le bébé va très bien, il a même pris du poids», a-t-il déclaré. Après l’interpellation de ses parents dans un hôtel à Amsterdam, l’enfant, né avec huit semaines d’avance, a été pris en charge par les services médicaux néerlandais. Il est hospitalisé et ses jours ne sont plus en danger, a indiqué ce samedi matin le procureur du roi de Mons-Tournai, Vincent Macq.