Publié le 30/10/2024 22:51
Temps de lecture : 1min – vidéo : 2min
Filière porcine : les représailles de la Chine suite à la hausse des taxes sur ses voitures électriques en Europe
Mardi 29 octobre 2024, l’Union européenne (UE) a décidé d’augmenter lourdement les taxes sur les véhicules électriques fabriquées en Chine. Pékin pourrait, quant à elle, préparer des représailles sur les importations de porc ou de lait.
(France 2)
Mardi 29 octobre 2024, l’Union européenne (UE) a décidé d’augmenter lourdement les taxes sur les véhicules électriques fabriquées en Chine. Pékin pourrait, quant à elle, préparer des représailles sur les importations de porc ou de lait.
Produites en Chine, vendues en Europe et accusées de concurrence déloyale par Bruxelles, les voitures électriques fabriquées en Chine seront désormais taxées jusqu’à 35% en fonction des fabricants. L’Europe souhaite de son côté protéger son industrie automobile et ses 14 millions d’emplois, inadmissibles pour Pékin : “L’insistance de l’Europe à imposer des droits de douane élevés est un acte typique de protectionnisme commercial. Cela nuira à la coopération industrielle entre la Chine et l’Union européenne”, souligne un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois.
En représailles, la Chine menace de taxer davantage les exportations européennes. Dans son viseur, le lait, les voitures, le cognac français ou encore la viande de porc. La Chine est d’ailleurs le premier marché d’exportation du secteur porcin de l’UE.
Regardez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.