La Corée du Nord a procédé, tôt mardi 5 novembre, à un nouveau tir de missile balistique, a annoncé l’armée sud-coréenne, son deuxième lancement en cinq jours. Il survient à quelques heures de l’élection présidentielle américaine.

« La Corée du Nord tire un missile balistique non identifié », a déclaré l’état-major interarmées sud-coréen, ajoutant qu’une analyse était en cours. Le missile a été tiré au large de la côte est de la Corée du Nord, en direction de la mer du Japon, également appelée mer de l’Est, a également indiqué l’armée sud-coréenne. Tokyo a confirmé le lancement, le bureau du premier ministre déclarant que Pyongyang avait « lancé un missile balistique présumé ».

Jeudi, la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a testé ce qu’elle a affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal. Il s’agissait de la première démonstration de force du régime de Kim Jong-un depuis qu’il a été accusé d’avoir envoyé des milliers de soldats en Russie.

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Exercice aérien conjoint entre la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis

Le tir a également eu lieu quelques heures seulement après que les chefs de la défense des Etats-Unis et de la Corée du Sud ont appelé Pyongyang à retirer ses troupes de Russie, où, selon Washington, environ 10 000 soldats ont été déployés en vue d’une éventuelle action contre les forces ukrainiennes.

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Dimanche, la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis ont procédé à un exercice aérien conjoint impliquant un bombardier lourd en réponse au lancement de l’ICBM. L’exercice a mobilisé le bombardier américain B-1B, des chasseurs sud-coréens F-15K et KF-16 ainsi que des chasseurs japonais F-2.

Les manœuvres militaires américano-sud-coréennes ne manquent jamais d’irriter Pyongyang qui les considère comme une répétition à une future invasion de son territoire.

Le Monde avec AFP

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