Argentine : le décret que veut faire passer Milei “va toucher tous les secteurs de l’économie”

Argentine : le décret que veut faire passer Milei “va toucher tous les secteurs de l’économie”

Et cette situation en Argentine on va en parler tout de suite avec vous lissel kirose bonjour bonjour vous êtes enseignant de chercheuse à Paris sergie université spécialiste de l’Amérique latine merci à vous d’être avec vous d’être avec nous à peine élu je le disais donc rabère may fait déjà face à

Une vague de contestation c’est assez inédit hein comment l’expliquer selon vous et bien parce que c’est aussi un un processus il y a déjà 3 semaines au pouvoir mais il a 3 semaines au pouvoir et il y a déjà eu trois paquet de mesures de réforme et de réformes très

Importantes hein des mesures d’urgence un méga décret qui va modifier complètement ou abroger 366 lois Argentine euh une loi qui dite omnibus qui est un projet en réalité de réforme législative qui comporte plus de 600 articles 600 lois donc c’est une réforme vraiment très très importante qui comme

Vous l’avez dit va toucher tous les secteurs de l’économie et notamment tout le secteur public la question des des salaires des retraites et les mobilisations puisqu’il y a aussi toute une série de réformes qui vont limiter le droit de grève et de et de mobilisation dans les rues donc

C’est c’est vraiment quelque chose qui ne peut pas être pour surtout dans un pays qui a qui connaît une législation et qui a eu une législation parmi les autres pays d’Amérique latine quand même une législation en terme du droit du travail en terme de de de d’organisation aussi politique et

Syndicale tradition forte et bien c’est quelque chose inédit en Argentine est-ce que selon vous vous l’avez dit un des mesures massive d’ampleur donc décidé par le nouveau président argentin pourtant est-ce qu’il pourra les mettre en œuvre ces mesures faut rappeler quand même que Rabier m il na son parti il est

Minoritaire à l’Assemblée hein absolument son parti hein la libert avance ça la la liberté avance il a que 15 % des sièges au Congrès et donc c’est vrai que le le défi pour lui est de faire adopter ce paquet de mesures mais il a mis en place pour cela

Une des des lois d’urgence enfin c’est cette loi d’urgence publique est une une loi qui permet de de contraindre en tout cas d’organiser un petit peu durant peut-être 4 ans d’abord jusqu’au 31 décembre 2025 tout un système de de d’organisation c’est-à-dire de l’urgence ce qui permet à l’exécutif

D’intervenir et en quelque sorte de légiférer lui donc de faire vraiment une une œuvre de des législateurs et donc c’est ça en fait à travers cette cette mesure de d’urgence il souhaite ou il envisage d’élargirin les possibilités que le Congrès a plus de siège en faveur de son parti

Politique donc il y a vraiment un projetin de de d’élargir ce cet espace et à partir de là pouvoir mettre en place ces mesures bon donc c’est pour ça que les mobilisations elles ont été très rapidement organisé la sortie dans les rues et bien elle se succède comme vous

L’avez dit on prévoit une grff générale à partir de de janvier c’est c’est vraiment une une organisation aussi de la de de de défense des droits des droits acquis et contre ces mesures là donc c’est c’est plutôt en fait je dirais plus que au sein du Congrès seulement c’est aussi la pression

Populaire la pression de la rue et la pression notamment à buenoser qui va être qui va marquer le pas de cette de cette possibilité d’action du gouvernement de Miley miley était obligé bon depuis son point de vue à le faire très vite aussi parce que c’est urgent

Pour lui oui may de son côté lui quand face à l’ampleur de cette mobilisation il a dit ravier may que ses opposants et bien ils souffrent du syndrome de Stockholm d’une certaine manière sont entendu et bien qu’il conteste les mesures qu’il prend qu’il qu’il aiment pardonnez-moi qu’ils aiment un système

Qui les qui les appauvrit ça ça montre aussi une forme de paradoxe aussi c’est les Argentins car ceux qui manifestent c’est aussi une pour partie ceux qui ont voté pour lui alors en partie pour ce ceux qui ont voté pour lui mais c’est aussi je dirais dans une tradition très

Latino-américaine en tout cas des années 90 vraiment c’est c’est un c’est un choc ultr libéral he ce qu’il propose comme vous avez dit des lois de privatisation de désengagements de de l’État dans dans tous les secteurs de l’économie donc vraiment il y a quelque chose qui on

Connaît déjà en Amérique latine et en Argentine ça a été déjà misise en place dans les années aussi 90 donc il y a ceux qui ont voté pour lui aujourd’hui s’organisent mais c’est peut-être aussi parce qu’on voit en clairement hein durant la campagne bon c’était des projets et là on voit clair clairement

He la la l’ampleur de la de la réforme de Miley l’empereur et puis il y a toute cette question aussi de la du de la restriction des droits des droits d’organisation des droits de manifestation ça aussi ça affecte énormément ça touche comme je vous le

Dis je disais un pays qui qui est quand même qui a mis du temps et qui a été et traumatisé par la la période de la des dictatures notamment la la dernière dictature de de l’agente militaire dans les années qui a fini dans les années 80

En 83 donc il il y a quand même aussi une défense une réaction contre cette autoritarisme de Miley qu’on percevait si vous voulez pendant la campagne c’était quelque chose de rassurant c’était l’homme droit l’homme fort et là on voit bon un homme très autoritaire qui met en place une politique

Extrêmement autoritaire aussi qui qui qui limite les droits qui privatise et qui va laisser en fait à la rue ou dans des situation encore plus précaire une population enfin l’Argentine a 40 % de population en dessous du seuil de la pauvreté on est avec un un taux

D’inflation de 200 % donc vraiment ça fait peur aujourd’hui à cette à ces populations même à celles et ceux qui ont voté pour lui et ce sera le mot de la fin merci beaucoup lcel kirose pour votre éclairage rappelle que vous êtes enseignant de chercheuse à Paris sergie université spécialiste de l’Amérique

Latine merci à vous d’avoir répondu à nos questions

Fin de certaines aides sociales, facilitation de privatisation des entreprises, limite du droit de grève et de manifestations dans les rues… Le “méga-décret” que chercher à faire passer le nouveau président argentin Javier Milei inquiète au plus haut point. Les syndicats manifestant et ont appelé à la grève générale pour tenter de bloquer ce décret. Lissel Quirroz, historienne et professeure d’études latino-américaines à l’Université Paris-Cergy, était l’invitée de France 24 pour en parler.
#Argentine #économie #Milei

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