Nouvelle-Calédonie : 100 entreprises détruites, les dégâts se chiffrent déjà à 150 millions d’euros

Nouvelle-Calédonie : 100 entreprises détruites, les dégâts se chiffrent déjà à 150 millions d’euros

on en parle dans l’infocho avec vous Christophe dans 7 ce matin bonjour Christophe bonjour bine euh on l’évoquait à l’instant avec notre correspondante sur place les dégâts matériel provoqué par cette flambée de violence vont accentuer une situation économique déjà difficile pour ce territoire situé à 17000 km de Paris on a vu les les images on va les revoir des images impressionnantes avec des commerces pillés incendiés des certains emblématiques he coca colola des stations services cell de Total ennergie ou des concessionnaires automobiles l’aéroport international lui est toujours bloqué à tel point que 150 passagers euh ont été bloqués pendant 18h hier et ont dû être évacués par pont aérien entre l’aéroport international et l’aéroport domestique hein tout cela va se chiffrer en dizaines de millions euh de milliards d’abord de Fran de francs pacifiqu et euh c’est-à-dire une centaine de millions d’euros voire plus selon l’estimation du président de la Chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie euh David guyen qu’on écoutez au terme de cette 2e nuit euh nous avons plus de 100 entreprises usines commerces qui ont été ou pillé euh ou pillés et incendiés brûlés détruits euh et aujourd’hui ce sont plus de 1500 emplois euh qui euh vont être supprimés on est à peu près à 150 millions d’euros de dégâts et pour reconstruire tout ça euh ce sera vraiment très compliqué très douloureux évidemment et ça prendra du temps à l’origine de ces émeutes Christophe il y a un projet de réforme constitutionnelle on disait tout à l’heure qui vise à actualiser le le corps électoral des raisons très politiques est-ce qu’il y a aussi des raisons économiques qui ont pu conduire à la situation qu’on connaît aujourd’hui alors sûrement hein parce qu’on est sur un territoire où les les inégalités sont très marqué un 51000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté sur 270000 habitants c’est-à-dire un habitant sur 5 hein et parmi ces personnes pauvre beaucoup sont de la communauté autochtone Canac qui principalement vit au nord de l’île beaucoup plus pauvre que le sud il y a un ascenseur social qui est difficile hérité de la colonisation la moitié des membres de cette communauté Canac n’a pas de diplôme qualifiant 15 % est au chômage contre 8 % de la totalité de la population d’ailleurs Emmanuel Macron lorsqu’il avait visité l’Ille au mois de juillet dernier avait parlé d’un modèle économique et social extraordinairement injuste he ce sont ces mots donc oui tout ça est à prendre en compte quand on regarde la situation aujourd’hui du territoire de Nouvelle-Calédonie et ces émeutes donc ne vont rien arranger à cette situation économique difficile oui une crise économique qui en réalité a déjà commencé depuis le début du processus référendaire c’est-à-dire autour de 2018 accentué ensuite par la crise du covid et puis surtout surtout par la crise du nickel car le nickel constituait vraiment le poumon économique de Lille ça c’est ça ça c’était aussi beaucoup d’espoir pour le territoire à l’heure du développement des véhicules électriques hein le nickel c’est un minerai qui est utilisé pour les batteries et donc l’espoir d’avoir 11 % des réserves mondiales sur ce territoire et bien ça c’était ça ça pouvait donner peut-être un peu d’air à cette à ce à la Nouvelle-Calédonie la Nouvelle-Calédonie l’extraction du nickel c’est 97 % des exportations de l’île ça représente 20 à 25 % du PIB et 20 % des emplois le problème c’est que et bien les cours du nickel ils ont beaucoup baissé depuis leur pic d’il y a 3 ans et que l’extraction elle coûte cher avec un coup de main- d’œuvre et un cooup d’énergie très élevé beaucoup plus élevé que ce que connaî que ce qu’on connaît en Indonésie où la Chine a récemment ouvert des usines et a finalement cassé les prix résultat les usines calédoniennes sont en grande difficulté oui il y a trois usin sur le territoire une au nord et deux au sud celle du Nord c’est le on les voit ici sur cette carte celle du Nord c’est si vous voulez le le symbole de l’indépendance dans cette commune dans cette partie nord donc à majorité autochtone Canac hein et et elle était gérée à 50 % par la collectivité 51 % même par la collectivité et à 49 % par un groupe Glencore qui vient qui qui vient de jeter l’éponge c’est le un groupe suisse et donc du coup l’usine se retrouve au au sommeil euh c’est une catastrophe pour les 1500 salariés qui certes continue d’être payé mais qui n’ont pas de perspective catastrophe aussi surtout pour les 1500 sous-traitants qui eux risquent la faillite et puis il y a deux autres usines dont cell qu’on voit ici en image hein qui est celle de d’Amet la SLN euh et et il y en a une troisième et bien elles vont pas mieux non plus elles ont du mal à payer leur facture d’électricité elles ont du mal à payer le le charge sociale l’un des actionnaires de de l’autre la troisème Trafigura veut aussi lui jeter l’éponge alors l’éat l’État français a certes proposer un Pact nickel un plan de sauvetage de 200 millions d’euros mais il demande que la la collectivité le territoire cal de calidonie participe au financement et pour l’instant les négociations sont bloquées merci beaucoup Christ

Plus de cent entreprises, usines et commerces ont été pillés, incendiés ou détruits après deux nuits d’émeutes, selon la Chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie, qui estime les dégâts à plus de 150 millions d’euros. Au micro de France 24, son président, David Guyenne, demande “un retour à l’ordre immédiat pour sécuriser les entreprises” ainsi qu’un “état d’urgence pour que l’on puisse assumer les conséquences économiques plus rapidement pour que la Calédonie reparte”.
#Nouvelle-calédonie #émeutes #entreprises

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