80 ans du Jour-J : la bravoure des soldats britanniques • FRANCE 24

80 ans du Jour-J : la bravoure des soldats britanniques • FRANCE 24

[Musique] [Musique] devant la mer déchaîné John minine interprète l’hyne que son père jouait en débarquant le 6 juin 1944 B miline était le joueur de cornemuse de Lord Lovat un aristocrate à tête d’un commando [Musique] britannique papa portait ce kilte le 6 juin 44 en essayant de ne pas le mouiller et c’était peine perdu parce que dès qu’il est sorti du bateau il avait de l’eau jusqu’à la taille cette cornemuse est celle qu’il avait au débarquement à chaque fois même encore aujourd’hui c’est très émouvant de la voir et de réaliser ce qu’elle a traversé avec mon père les hommes avaient pour instruction de débarquer vite pour rester en vie ça tirait de partout les mitrailleuses les canons les obus qui explosent deux chars en flamme et mon père qui marchait sur la plage avec sa cornemuse certains officiers avaient le visage fermé mais quand il le voyait il reprenaient espoir et lui disait miracle de l’histoire B le joueur fou comme il a été surnommé a survécu la guerre PAP discuté avec des SEM ce jour mais pas vis consid qu’il était fou et que de tuer un fou sur un champ de bataille le porte malheur plus de 150000 soldats ont traversé la Manche dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 pour débarqué en Normandie Overlord et l’opération militaire sur terre sur mer et dans les air la plus importante de l’histoire c’est dans cette baie face à l’Î de White que des centaines de navires ont quitté l’Angleterre en juin 1944 5 vous ne pouviez pas voir la mer quand il y avait de vaisseau ici mais j suivant était calme et silencieux parce que l’invasion de la Normandie était lancée le jour J 800 barges de ce type étaient en route pour transporter les chars alliés les barges allaient jusqu’au bout à la plage et leurs portes s’abaissaient sur le sable pour que les chars puissent sortir et rouler directement dès la sortie ils allaient sur la plage c’est-à-dire sur le champ de bataille à bord l’ambiance était lourde d’humidité de diel et de sueur un seul point d’eau alors que beaucoup d’hommes étaient malades en mer les conditions à bord étaient si difficile que les hommes étaient pressés d’en sortir alors qu’ils savaient très bien ce qui les attendait sur les plages Normandie pour que le débarquement réussisse les Alliés avaient besoin de s’emparer de points stratégiques en Normandie le père de Penny Howard Bates le major John Howard était à la tête d’une mission dangereuse et confidentielle voici Pegasus Bridge et c’est là qu’ils ont atterri vous pouvez voir comme cette zone est étroite il y avait des arbres de ce côté et il devaent atterrir dans l’obscurité à minuit sur ce petit bout de terrain dans le silence de la nuit les planeurs britanniques s’emparent de deux ponts stratégiques l’un à Ranville l’autre à benénouville il n’y a pas eu de coup de feu nous les avons pris par surprise et je n’oublierai jamais ce moment et je le revis à chaque fois que je retourne en France pour l’anniversaire du débarquement le major Howard et ses hommes prennent rapidement l’avantage sur l’ennemi il n’y avait que 50 allemands postés autour du point les 150 britanniques ont pris le contrôle des ponts en 15 minutes puis ils ont envoyé le signal c’est le signal que nous avons envoyé des ponts pour dire au parachutistes arrivver une heure après nous que les ponts avaient été pris intact le major John Howard et ses hommes ont dû tenir la position jusqu’à ce que les renforts arrivent enfin ils ont tenu pendant 6 he jusqu’à ce que les autres troupes arrivent mon père se souvient d’avoir dit à Lord Lovat et ben il était temps Lord Lovat l’aristocrate lui aurait répondu aujourd’hui nous écrivons l’histoire [Musique] [Applaudissements] [Musique] juste avant d’embarquer Lord Lovat a dit à ses hommes dans 100 ans vos petits enfants vous contempleront et ils diront c’était des géants mon père était un géant je suis désolé mais chaque fois que j’en parle je suis très ému Lovat a dit ils vous regarderont et diront ces hommes du passé devaient être des géants

Il y a 80 ans, le 6 juin 1944, trois pays envoyaient le gros de leurs troupes débarquer en Normandie : les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada. Dans ce reportage, Claire Paccalin et Florence Gaillard regardent comment les forces britanniques, qui avaient déjà enduré cinq années de guerre avant le Jour-J, ont fait preuve d’un courage et d’un flair qui ont été cruciaux pour le succès de l’opération.

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