Réforme constitutionnelle en Italie : « C’est une loi ad hoc » pour Meloni, analyse l’historienne Ludmila Acone – Public Sénat
July 4, 2024
Réforme constitutionnelle en Italie : « C’est une loi ad hoc » pour Meloni, analyse l’historienne Ludmila Acone – Public Sénat
by SubliminalPoet
1 comment
>Enfin, celle voulue par Meloni et son parti, la « mère de toutes les réformes », vise à instaurer une élection au suffrage universel direct du Premier ministre, pour une durée de cinq ans et concomitamment aux deux Chambres du Parlement, avec une prime à la majorité pour le parti vainqueur.
>
La prime au vainqueur faisait partie du programme du RN aux dernières présidentielles. Bizarre ces velléités de revenir sur le principe “un vote = une voix”, y compris dans les démocraties représentatives, quand même.
Que pourraient-ils bien faire avec une majorité absolue indéboulonnable ? Amender encore plus la constitution pour éviter l’alternance et imposer un autoritarisme conservateur et nationaliste, que certains appelleraient fascisme, surtout venant du parti “néo-fasciste” italien ? Miner les bases de la démocratie et ses principes fondamentaux comme celui de la séparation des pouvoirs ?
Personne n’oserait l’imaginer. Ce n’est pas Orban ou Poutine qui viendraient l’affirmer.
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>Enfin, celle voulue par Meloni et son parti, la « mère de toutes les réformes », vise à instaurer une élection au suffrage universel direct du Premier ministre, pour une durée de cinq ans et concomitamment aux deux Chambres du Parlement, avec une prime à la majorité pour le parti vainqueur.
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La prime au vainqueur faisait partie du programme du RN aux dernières présidentielles. Bizarre ces velléités de revenir sur le principe “un vote = une voix”, y compris dans les démocraties représentatives, quand même.
Que pourraient-ils bien faire avec une majorité absolue indéboulonnable ? Amender encore plus la constitution pour éviter l’alternance et imposer un autoritarisme conservateur et nationaliste, que certains appelleraient fascisme, surtout venant du parti “néo-fasciste” italien ? Miner les bases de la démocratie et ses principes fondamentaux comme celui de la séparation des pouvoirs ?
Personne n’oserait l’imaginer. Ce n’est pas Orban ou Poutine qui viendraient l’affirmer.