Affaire des viols de Mazan : le soutien indéfectible des femmes des accusés qui assurent que leur maris ont été “manipulés”



Affaire des viols de Mazan : le soutien indéfectible des femmes des accusés qui assurent que leur maris ont été “manipulés”

by hey_you_fuck_you

15 comments
  1. je pense que ce doit etre plus facile pour elles, que d’admettre l’inadmissible

    on parle et on pense bcp à la victime (et c’est bien normal) mais par ces actes odieux, ce sont 50 familles qui ont également volées en éclat

  2. Je ne suis pas sûr qu’écouter la parole des compagnes soit très utile. J’imagine qu’elles sont toutes horrifiées en leur for intérieur mais pour elle (et les potentiels enfants) c’est aussi la double peine : 1 salaire en moins, un père absent et la nécessité de refaire sa vie. J’ai le sentiment que le pragmatisme doit jouer dans leurs déclarations.

  3. A partir du moment ou le mari de la victime plaide coupable, reconnait les faits, l’organisation du truc etc…je comprends meme pas pourquoi ou comment ses co accusés peuvent prétendre se défendre…c’est une perte de temps pour tout le monde. Au trou.

  4. Blablabla ils savaient pas. Dans le consentement, que la personne soit consciente c’est un pré-requis non ? Elle est pas consciente = viol. Peu importe qui est à l’origine de l’état d’inconscience.
    Que aucun n’ai fait demi-tour, sur 50, c’est complètement dingue.

  5. Ça s’appelle le déni. C’est plus simple pour elle de refuser de voir la vérité que de voir sa famille/son couple voler en éclats.

  6. Elles doivent se sentir proche du gouffre, imagine tu es mariée pendant X années avec un homme et tu découvres un jour que tu as dormi toutes les nuits et partagé ta vie avec un violeur et que tu en as fait le père de tes enfants. J’imagine et j’espère que dans quelques moments, elles se sentiront assez stables pour sauter le pas et sortir du déni.

  7. Le témoignage de ces femmes intervient aussi vite que le jugement de ces mêmes femmes dans ce fil.

    Elles ont besoin de temps pour se rendre vraiment compte de ce qu’il s’est passé, et ici, vous devriez prendre le votre avant de leur jeter la pierre.

  8. Soutien ?

    Possible que certaines soient dépendantes financement de leur mari déjà .

    Possible qu’elles pensent à protéger l’image de leur mari pour leurs enfants.

    Franchement quelle honte pour un enfant d’avoir un père qui se conduit en sous homme en commettant des délits s. qui a un casier judiciaire et/ou un passif psychiatrique.

    Il y a sûrement une forme de culpabilité aussi pour la femme d’avoir fait un enfant avec ce type de personne et de se dire que leur père sera sûrement le problème principal de leur vie d’adulte.☹️

    Ces femmes doivent aussi subir le jugement de la société et de la police,qui doit se dire que si elle n’a rien dit c’est parce qu’elle a au mieux de la bienveillance pour les pathologies psychiatriques de son époux au pire qu’elle a aussi des pathologies psychiatriques.

    Il y a du déni dans leur attitude car la réalité est trop inacceptable.

    Pour toutes ses raisons leur avis n’est pas pertinent.

    Les familles sont aussi des victimes collatérales.

    C’est horrible de n’avoir rien fait de mal et de se retrouver embarqué dans cet univers glauque de kassoc/maladies mentales…

    Force et résilience à ces femmes 🙏

  9. Oui oui, et on oublie pas que le salon du site sur lequel ils se retouvaient s’appelait « à son insu », mais ils ne savaient pas hein..

  10. Je crois que les gens qui jugent ces femmes n’imaginent pas à quel point il doit être difficile de se dire qu’on est mariée à un violeur. Qu’en fait, on ne sait rien de l’homme avec qui on partage un lit.
    De se demander si nous aussi, on a été victime.

  11. Ça me rappelle un commentaire sur un sous anglophone qui critiquait la culture de l’échangisme. Pas les viols, ou coco, non non ma bonne dame.

  12. C’est ce qu’on appelle de la « sidération ».

    Si c’était une prise d’otage, on dirait que c’est « le syndrome de Stockholm « .

    Et c’est aussi ici qu’on voit que le monde n’est pas ni noir ni blanc : si tu es un pervers, un violeur ou un pedo, tu n’as pas forcément la tête de « l’emploi », tu n’es pas patibulaire ni balafre ni avec de la bave qui coule le long des lèvres.

    Beaucoup d’accusés ici sont des gens avec qui tu donnerais le bon dieu dans confession, des types qui ont l’air totalement « normaux », d’où l’état de sidération des familles.

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