🎉 Procès des assistants parlementaires RN : le spectre de l’inéligibilité pour Marine Le Pen



🎉 Procès des assistants parlementaires RN : le spectre de l’inéligibilité pour Marine Le Pen

by AnyResidentOps

7 comments
  1. Elle l’a déjà dit et répété : elle sera là tous les jours. Mais après ? A partir de ce lundi débute à Paris le procès des assistants présumés fictifs au Parlement européen du Front national (devenu Rassemblement national). Marine Le Pen y est poursuivie pour « détournement de fonds publics » et « complicité ». Elle risque jusqu’à dix ans de prison et un million d’euros d’amende, assortis d’une peine d’inéligibilité pouvant aller jusqu’à cinq ans.

    La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale joue gros. En cas de peine prononcée et confirmée – après appel et éventuel pourvoi en cassation – avant 2027, elle ne pourrait pas se présenter à l’élection présidentielle. La justice est lente mais sait parfois accélérer dangereusement.

    Elle n’est pas la seule, d’ailleurs, à pouvoir être anxieuse. Si l’ancien président du FN, Jean-Marie Le Pen, « n’est pas en état d’être jugé », compte tenu de son état de santé, d’autres cadres du parti nationaliste seront sur le banc des prévenus, comme le maire de Perpignan, Louis Aliot, ou l’actuel député de l’Yonne Julien Odoul, le vice-président exécutif de Reconquête, Nicolas Bay, ou encore l’ex-trésorier du FN Wallerand de Saint-Just.

    **Suspicion généralisée**

    A leurs côtés, une foule disparate d’une vingtaine de membres ou anciens membres de la formation d’extrême droite et des assistants parlementaires considérés comme fictifs, à l’image de l’ancien garde du corps de Jean-Marie Le Pen. Le tout dans une ambiance de suspicion généralisée. Beaucoup d’ex-assistants parlementaires ont changé d’avocat depuis la fin de l’instruction, voulant se détacher du parti, qui avait mis sa défense en coupe réglée, notamment sous la direction de l’ancien avocat Alexandre Varaut. Devenu à son tour député européen, il ne pouvait plus assurer leur défense.

    Pour sa rentrée, le RN fait le pari d’une nouvelle dissolution

    Tous sont soupçonnés d’avoir participé à un vaste système de détournement de l’argent versé par le Parlement européen pour les frais d’assistants parlementaires entre 2004 et 2016 afin de renflouer les finances du parti. Au total, au terme de l’enquête, près de trois millions d’euros auraient été détournés sur lesquels Marine Le Pen et d’autres députés ont déjà remboursé un peu plus d’un million d’euros aux instances européennes.

    S’ajoutent à cette ambiance délétère les révélations de Pierre Stéphane Fort, journaliste à « Libération », dans son livre « Le Grand Remplaçant », selon lequel le président du RN, Jordan Bardella, non poursuivi dans cette affaire, aurait pourtant contribué à la rédaction de faux documents censés aider à échapper à des poursuites dans le cadre du procès. Des faits qui devraient jeter un voile sur l’authenticité des documents que les prévenus pourraient sortir pour leur défense.

    Enfin, il faut encore préciser que l’audience sera présidée par Bénédicte de Perthuis, une magistrate, ancienne auditrice chez Ernst & Young, au tempérament particulièrement raide et méticuleux.

    **Un mécanisme d’abord balbutiant**

    Le décor planté, comment en est-on arrivé là ? L’affaire débute en 2015 quand le RN publie sur son site son nouvel organigramme, où une vingtaine de salariés du parti apparaissent avec de nouvelles responsabilités, alors qu’ils sont inscrits dans les registres du Parlement européen comme assistants parlementaires.

    Or, le règlement européen est très clair : l’argent versé par le Parlement européen doit exclusivement servir à rémunérer le travail des assistants à Bruxelles et rien d’autre. Martin Schulz, l’ancien président de l’instance européenne, saisit la justice française et une enquête est confiée aux policiers anticorruption de l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales).

  2. Ça serait rigolo mais aussi probablement le meilleur moyen de déclencher des émeutes de fachos, aucun juge sain d’esprit ne prendra le risque

  3. On peut reformuler le titre: “le spectre […] Marine Le Pen”.

    Et je suis d’accord que ça n’arrivera pas. Ce serait la révolution qu’on ne veut probablement pas.

    Cependant, après lecture, ça sent quand même fort le sapin pour eux. On va se retrouver avec une candidature de Jordan boostée par la colère d’une illégibilité de MLP, ce serait chouette /s

  4. Ça n’ira rien changer. Tu peux mettre un poste, un plot à sa place qu’il sera élu.
    Bardela frotte les mains… Bon dans ce cas, pour y être déchirer mais, peu importe. Les gens vont voter contre la gauche et non pour le RN .
    Vous pouvez mettre un remind ici!
    En 2027 les gens iront voter contre la gauche, _le danger inconditionnel pour la démocratie “

  5. La normalisation passe par là, les français aiment bien réélire les personnes qui ont démontré leur corruption.

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