The Understudied Female Sexual Predator



The Understudied Female Sexual Predator

by grzzt

6 comments
  1. lire aussi: [Sexual Victimization by Women Is More Common Than Previously Known](https://www.scientificamerican.com/article/sexual-victimization-by-women-is-more-common-than-previously-known/
    )

    parce que la france et les français sont un pays arrièré sur la question des agressions sexuelles et des viols, et que r/france n’y échappe pas et répète les mêmes poncifs et mythes sous chaque fait divers qui parle de viol ou d’agression sexuelle. il est temps d’évoluer et de prendre conscience que les victimes sont aussi bien des hommes que des femmes et que les agressions/viols sont commises par des hommes et des femmes, arrêtez de faire de cette question un débat sur le genre en y appliquant une vision sexiste qui entraine de l’ostracisme.

  2. Après lecture : c’est en accord avec mon expérience de vie et celle de mes proches. Surtout dans ma jeunesse, les soirées, l’alcool, beaucoup de filles avaient du mal à se retenir sur des attouchements, des propos, des gestes. Aussi eu deux expériences non consensuelles pendant que je dormais.. je devrais dire que je me suis fais violer deux fois mais ça passe très mal d’accepter cette phrase en tant qu’homme.

  3. Dans les fils sur les femmes victimes de VSS :

    > Arrêtez de parler des hommes tout le temps ! Écoutez et respectez les victimes !

    Dans un fil sur les hommes victimes de VSS :

    > Oui mais les femmes, et puis ce n’est pas si grave, et puis même s’il cite des chercheurs de l’UCLA _The Atlantic_ ce n’est pas très sérieux, et puis l’_underrerporting_ ça compte pour les femmes mais pas pour les hommes, etc.

  4. J’l’ai lu ! et aussi quelques-uns des articles qui entourent/sont mis en lien. Il semblerait en effet que d’après des études plus récentes que 2015, et avec les définitions du viol qui changent tout doucement (ex : on est passé en droit français de “se faire pénétrer par un pénis” à “tout acte de pénétration”, ce qui n’est pas encore, à mon sens, parfait mais est déjà un gigantesque progrès) les stats évoluent. On commence, en tant que société, tout doucement, à parler des hommes victimes de VSS, même si dans l’imaginaire collectif on retrouve le cliché de “viol = commis par un homme” et donc qu’un viol commis par une femme n’en est pas vraiment un (coucou les articles putassiers dans les médias quand une prof viole son élève de 14 ans et qu’il est écrit qu’elle a “eu des relations sexuelles” ou autres trucs de merde).
    Je dirais que pour une fois qu’on parle des hommes (et j’allongerais en ajoutant toute personne socialisée comme homme) victimes de VSS, j’vous en supplie les gens, laissez s’exprimer les victimes sans faire tout ce qui est reproché à cette catégorie de la population, à savoir du “oui méléfam” ou du blâme de la victime, ou autres processus écoeurant. Il est important que cette parole puisse elle aussi s’exprimer, de façon sereine et non jugée. D’ailleurs je pense qu’un sub tel que r/profeminisme pourrait permettre aussi d’en parler si jamais. Si jamais vous ne vous sentez pas en sécurité ici. Si jamais vous avez peur d’être jugé. Si jamais vous ne savez pas quoi faire ou à qui en parler. Vous n’êtes pas seul. Je vous crois. On vous crois.

    J’vais du coup partager aussi un peu mon histoire, parce qu’il est important de reconnaitre aussi ce qui peut ne pas être vécu comme une agression ou quoi, mais qui est, à minima “dérangeant”. J’ai été en colocation avec une ex (qui était déjà mon ex). On était devenus plan couette après un an et demi de séparation et on a prit la coloc ensemble. C’était la fête du slip, on était jeunes et cons. Et y a eu plus d’une fois ou je n’avais pas envie, mais je l’ai quand même fait. Parce que je bandais, alors bon je devais avoir un peu envie ? Parce que c’était ma “culoc” alors je lui devait ça ? Parce que je ne savais pas vraiment que j’avais le droit de dire non… Au final, il m’a fallut un an avec des moments super sympa (parce que non, se forcer une fois et la fois suivante n’est pas nécessairement incohérent, le cerveau et les relations fonctionnent bizarrement) et d’autres moins agréable on va dire. Et je lui ait dit, après un an, que je ne voulais plus. Elle l’a mal pris et pendant plusieurs mois à tiré la gueule, c’était moins drôle. C’est à ce moment la que j’ai compris le principe de “si c’est pas oui de façon un peu enthousiaste, soit on en reparle, soit c’est non, mais on continue pas”… Voilà, je peux pas dire que ça a été du viol, pas vraiment… J’ai eu, bien des années plus tard, une amoureuse qui m’a dit que ce genre de truc, elle appelait ça des “auto-viols” mais j’suis pas sûr.e que ça soit bien comme terme. Je ne sais toujours pas quoi faire avec toute cette histoire, je ne sais toujours pas comment je me sens par rapport à tout ça. Bref, je sais même pas trop ou je vais.

    Ne nous effacez pas.

Leave a Reply