Les députés reprennent, mardi 22 octobre, l’examen de la partie “recettes” du budget de l’Etat pour 2025 entamé lundi soir en séance publique à l’Assemblée nationale. Ce volet doit permettre de dégager environ 20 milliards de recettes nouvelles, via des impôts, avec pour horizon une adoption sans vote via l’article 49.3 de la Constitution, faute de majorité pour le gouvernement à l’Assemblée. Le démarrage de ces discussions budgétaires, qui se poursuivront avec le volet “dépenses” où 40 milliards doivent être économisés, lance pour de bon des semaines décisives pour le gouvernement Barnier. Suivez notre direct.

Le ministre de l’Economie défend le budget. Antoine Armand a plaidé lundi pour un budget devant permettre de ramener le déficit public à 5% du PIB en 2025, réfutant toute “austérité” alors qu’il prévoit une augmentation de la dépense publique en volume de “0,4%”. “On a trop de dettes, trop de déficit”, a-t-il martelé mardi matin sur TF1.

Un texte revenu à la case départ. A peine 48 heures après son rejet en commission des Finances, la partie “recettes” du budget est revenue lundi dans sa version initiale en séance publique, comme de coutume pour les textes budgétaires. Un mal pour un bien pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission, avec notamment 60 milliards d’euros de nouvelles recettes fiscales votées, selon le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des finances.

Le PLFSS étudié en commission. L’examen du budget de la Sécurité sociale en commission a débuté lundi, et a donné lieu à de premières passes d’armes, les députés, notamment du RN, rejetant plusieurs amendements de la gauche qui visaient à marquer une première étape vers l’abrogation de la réforme des retraites de 2023. Les députés du Nouveau Front populaire voulaient doubler le RN, et sa proposition d’abrogation de la réforme des retraites qui sera débattue lors de sa “niche parlementaire” du 31 octobre.