Une attaque au camion-bélier survenue sur une station de bus à la sortie d’une base militaire à Ramat Asharon, près de Tel-Aviv (Israël), a fait 35 blessés, dont 6 grave, dans la matinée du dimanche 27 octobre. Selon les informations de RFI, aucun pronostic vital n’est engagé. La zone abrite la base principale du renseignement israélien, où se trouvent le siège du Mossad et la célèbre unité 8 200, une unité de renseignement de Tsahal. “Les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’un bus s’est arrêté à un arrêt pour déposer des passagers. Un camion a alors percuté le bus et les passagers, a précisé la police dans un communiqué. (…) Des civils sur les lieux ont tiré sur le conducteur et l’ont neutralisé”. Suivez notre direct.

 L’attaque menée samedi en Iran “a atteint tous ses objectifs”, se félicite Benyamin Nétanyahou. Dans sa première déclaration publique au lendemain des frappes, le Premier ministre israélien a salué une “attaque précise et puissante”.

Le guide suprême iranien n’appelle pas à des représailles. Jusque-là silencieux, l’ayatollah Ali Khamenei a, lui, publié un message sur X dimanche matin. Il estime que “le mal perpétré” par l’Etat hébreu “il y a deux nuits ne devrait être ni amplifié, ni minimisé”. 

Quatre soldats israéliens ont été tués dans le sud du Liban. Dans un communiqué diffusé sur Telegram, l’armée israélienne explique que ces quatre personnes sont “tombées au combat”. Ce chiffre porte à 36 le nombre de militaires de Tsahal tués depuis fin septembre au Liban.

La banlieue sud de Beyrouth visée par de nouveaux bombardements israéliens. L’agence de presse nationale libanaise Ani a fait état, tôt dimanche, d’un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth. Peu auparavant, l’armée israélienne avait appelé les résidents de deux quartiers de zone à évacuer leurs logements, affirmant que s’y trouvaient des “installations et sites affiliés au Hezbollah”. 

 De nouvelles négociations attendues dimanche à Doha. Israéliens, Américains et Qataris vont de nouveau se mettre autour de la table pour évoquer la possibilité d’une trêve à Gaza associée à une libération des otages toujours aux mains du Hamas.