TÉMOIGNAGE. “Je ne pouvais ni la trahir, ni l‘abandonner” : l’euthanasie au cœur du procès du septuagénaire accusé d’avoir tué sa femme en fin de vie

by Canard-jaune

8 comments
  1. “Il poursuit, d’une voix calme et posée : “J’ai accepté tout de suite parce que je la comprenais profondément. On s’était toujours bien entendu pendant nos 52 ans de mariage. Pendant ce dernier mois, on était carrément devenus fusionnels : physiquement, je la portais, sa vie dépendait de moi et donc j’ai trouvé normal qu’elle me demande ça. Si j’avais été à sa place je lui aurais demandé pareil et elle aurait fait pour moi la même chose”. Bernard Pallot lui a donc répondu : “Je t’aiderai” tout en essayant de reculer l’échéance, dit-il, tout en y allant “à reculons”.”

  2. > réfutant donc le chef d’accusation d’”assassinat” pour celui “euthanasie clandestine”. Nous l’avons rencontré.

    non, c’est un assassinat.

    > “Ça ne regarde personne, le désir que l’on a de suicider ou pas. On n’a pas à demander l’autorisation à qui que ce soit, c’est intime, c’est personnel”. l’avocat

    Non ça regarde l’état qui rend la justice au nom du peuple.

  3. C’est tellement plus important de légiférer sur les taxes des chips.

    Sur la fin de vie, les animaux sont mieux traités que les hommes. Quel scandale.

  4. C’est quoi cette merde encore ? On a un couple qui s’aime, prends une décision difficile à deux parce que la société est incapable de répondre à leur besoin, et on traine le mari au tribunal ?

    Est ce que les associations anti-euthanasies peuvent, avec tout le respect qui leur est due (donc un montant négatif), aller faire preuve d’empathie et de considération au lieu de casser les noix pour une question qui ne leur coute nullement ?

  5. Quand je vois certains membres de ma famille qui arrivent en fin de vie, j’me dis que même pour eux ça leur apporterait une certaine liberté d’esprit si ils pouvaient se dire qu’ils ont la possibilité de dire stop à tout moment. A entendre certains en EHPAD, ils déperrissent et leur seul salut c’est de dire je cite : “C’est comme ça, on y peut rien, c’est dur mais c’est comme ça”. Et ils attendent la mort en silence, c’est d’une tristesse.

  6. Autant je comprends la finalité mais j’ai du mal avec la méthode (étranglement), il y avait probablement des manières plus douces.

  7. Nan mais on peut pas le légaliser parce que parait que ils euthanasient des handicapés au Canada, donc c’est sûr va y avoir des dérives. /s

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