Une roquette a touché le QG de la Force des Nations unies au Liban (Finul) situé à Naqoura (Liban) mardi 29 octobre, a annoncé le commandement dans un communiqué. Un incendie s’est déclaré dans “un atelier pour véhicule”, précise la Finul, qui souligne que plusieurs de ces soldats ont été “blessés légèrement”. “La roquette a été tirée du nord (…), probablement par le Hezbollah ou ses alliés”, explique la force de l’ONU, qui a ouvert une enquête. Suivez notre direct.
Le Moyen-Orient vit le “moment le plus dangereux” depuis “des décennies”, s’alarme l’ONU. Tor Wennesland, l’émissaire de l’ONU pour la région, a évoqué la guerre à Gaza, le Liban, le Yémen, la Syrie ou encore “les escalades” entre Israël et l’Iran devant le Conseil de sécurité des Nations unies. “Nous sommes entrés dans la deuxième année de ce conflit horrible et la région est sur le point d’une nouvelle grave escalade”, a-t-il déclaré.
Huit soldats autrichiens de la Force des Nations unies au Liban (Finul) blessés. “Il s’agit de blessures mineures et superficielles” ne nécessitant “pas de soins médicaux d’urgence”, a indiqué dans un communiqué le ministère de la Défense autrichien, disant ne pas savoir d’où venait l’attaque. Les soldats ont été touchés par des tirs de roquette dans la localité de Naqoura, à proximité de la frontière avec Israël.
Près d’une centaine de Gazaouis tués à Beit Lahia. Une frappe israélienne a fait au moins “93 morts” dans le nord de l’enclave palestinienne. Elle a touché la localité de Beit Lahia, a annoncé le porte-parole de la Défense civile dans l’enclave palestinienne, Mahmoud Bassal. “Quarante personnes environ sont toujours portées disparues sous les décombres”” de cet “immeuble résidentiel de cinq étages”, a-t-il ajouté.
Israël critiqué pour l’interdiction de l’Unrwa. La Jordanie a condamné la décision du Parlement israélien d’interdire les activités en Israël et à Jérusalem-Est de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). “Ces mesures et pratiques israéliennes sont illégales et invalides”, a estimé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères jordanien. La veille, plusieurs pays européens ont dénoncé cette interdiction, tout comme l’ONU et l’Organisation mondiale de la santé.