L’OTAN et la Nouvelle-Zélande consolident leurs relations afin de faire face aux défis de sécurité communs dans des domaines comme la science et la technologie, la cyberdéfense ou le changement climatique et la sécurité, et afin de défendre l’ordre international fondé sur des règles. Leur coopération s’inscrit également dans le cadre plus large des relations qu’entretient l’OTAN avec ses partenaires de l’Indo-Pacifique. La Nouvelle-Zélande apporte de précieuses contributions aux opérations et missions dirigées par l’OTAN.

 

La Nouvelle-Zélande est l’un des partenaires OTAN de la région Indo-Pacifique (les autres étant l’Australie, le Japon et la République de Corée. Cette région est importante pour l’Alliance, car ce qui s’y passe peut avoir des incidences directes sur la sécurité euro-atlantique.
L’OTAN et la Nouvelle-Zélande dialoguent et coopèrent depuis 2001. En 2012, elles ont approuvé le premier document-cadre régissant leur coopération : le programme individuel de partenariat et de coopération.
En 2024, la Nouvelle-Zélande et l’OTAN ont approuvé leur dernier document-cadre de coopération en date : le programme de partenariat individualisé, dans lequel la coopération est axée sur plusieurs domaines d’intérêt commun, comme la cyberdéfense, l’action en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité, le changement climatique et la sécurité, et les nouvelles technologies.
Depuis que la Russie a entrepris d’envahir l’ensemble du territoire ukrainien, en 2022, la Nouvelle-Zélande soutient résolument l’Ukraine dans l’exercice de son droit de légitime défense. En plus de l’aide qu’elle apporte au niveau bilatéral, elle fournit des contributions au titre de l’ensemble complet de mesures d’assistance que l’OTAN a adopté en faveur de l’Ukraine.

 

Dialogue politique

Au sommet que l’OTAN a tenu à Bruxelles en 2021, les Alliés sont convenus d’intensifier le dialogue et la coopération pratique que l’Organisation mène avec ses partenaires actuels, et notamment avec la Nouvelle-Zélande, l’un de ses partenaires de l’Indo-Pacifique. Cet engagement a été renouvelé dans le concept stratégique 2022, principal document d’orientation de l’Alliance. La coopération avec les partenaires de cette région est essentielle face à un environnement de sécurité international qui ne cesse de se complexifier, compte tenu notamment de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, des ambitions affichées par la République populaire de Chine et des politiques coercitives que celle-ci met en œuvre dans différents domaines, de l’approfondissement du partenariat stratégique entre Pékin et Moscou, ou encore de la situation en matière de sécurité dans la péninsule coréenne.
En juin 2022, la première ministre néo-zélandaise a participé au sommet de l’OTAN à Madrid, aux côtés des dirigeants des autres pays partenaires de l’Indo-Pacifique (Australie, Japon et République de Corée). C’était la première fois que la Nouvelle-Zélande prenait part à un sommet de l’OTAN. Le pays a depuis participé à une autre réunion de l’OTAN au niveau des chefs d’État et de gouvernement, lors du sommet de Vilnius, en juillet 2023. En juillet 2024, comme les autres partenaires de l’Indo-Pacifique, la Nouvelle-Zélande a pris part au sommet de l’OTAN à Washington. La coopération pratique entre les Alliés et ces partenaires y a été encore approfondie, notamment grâce au lancement de projets phares portant sur le soutien à l’Ukraine dans le domaine de la médecine militaire, sur la cyberdéfense, sur la lutte contre la désinformation et sur les technologies, comme l’intelligence artificielle.
C’est en décembre 2020 que la Nouvelle-Zélande a participé à sa toute première réunion ministérielle de l’OTAN. Depuis 2022, elle assiste régulièrement aux réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance. Et en octobre 2024, elle a pris part, pour la toute première fois, à une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN. 
Par ailleurs, la Nouvelle-Zélande participe régulièrement aux réunions que tiennent, au siège de l’OTAN, les représentants permanents des pays de l’Alliance et les ambassadeurs des quatre pays partenaires de la région Indo-Pacifique. Les dernières réunions étaient consacrées à la cyberdéfense, aux technologies et aux menaces hybrides.

 

Principaux domaines de coopération

La coopération entre la Nouvelle-Zélande et l’OTAN s’exerce au bénéfice des deux parties et couvre bon nombre de défis de sécurité communs, dont ceux énumérés ci-après.

Renforcement des capacités et de l’interopérabilité – La coopération est notamment axée sur le développement des capacités de l’OTAN et de la Nouvelle-Zélande, ainsi que sur le renforcement des capacités d’autres pays. Cela englobe la participation à des opérations, à des exercices et à des formations, les échanges d’informations, de personnel et d’enseignements tirés, ainsi que la contribution à l’élaboration de normes et la coopération en matière de science et de technologie.
Science et technologie – Dans le cadre du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité, la coopération avec la Nouvelle-Zélande porte sur la lutte contre le terrorisme et sur la manière dont les petits États répondent aux grands enjeux de sécurité.

 

Soutien aux opérations et missions dirigées par l’OTAN

La Nouvelle-Zélande a apporté une contribution significative à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), que l’OTAN a dirigée en Afghanistan jusqu’à ce que la mission de cette force prenne fin, en décembre 2014. La Nouvelle-Zélande a notamment dirigé une équipe de reconstruction provinciale dans la province de Bamyan. Entre 2015 et le printemps 2021, elle a contribué à la mission Resolute Support, une mission de formation, de conseil et d’assistance en faveur des forces et institutions de sécurité afghanes.
La Nouvelle-Zélande a contribué à deux reprises à l’opération Ocean Shield, aujourd’hui terminée, par laquelle l’OTAN a lutté contre la piraterie au large de la Corne de l’Afrique.
Le pays a contribué à l’opération Active Endeavour, une opération de sûreté maritime en mer Méditerranée.
Plusieurs officiers néo-zélandais ont servi au sein de la Force de stabilisation (SFOR) dirigée par l’OTAN en Bosnie-Herzégovine.