Le nouveau chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a indiqué être prêt pour un cessez-le-feu sous “conditions”. “Si l’Israélien décide qu’il veut arrêter l’agression, nous disons que nous acceptons, mais à nos conditions”, a-t-il déclaré dans un discours préenregistré. Mais le nouveau leader du mouvement islamiste a ajouté qu’il n’y avait pour le moment “aucun projet qu’Israël ait accepté et dont nous puissions discuter”.
Le nouveau chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a fait savoir mercredi que son mouvement islamiste peut continuer la guerre contre Israël “pendant des jours, des semaines et des mois”. “Sortez de notre territoire pour réduire vos pertes, si vous restez, vous paierez un tribut plus lourd que jamais”, a-t-il ajouté.
Le nouveau chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a affirmé mercredi que son mouvement avait commencé à “récupérer” après les “coups douloureux” portés par Israël, qui a décapité la formation pro-iranienne. “Le Hezbollah a commencé à récupérer et à combler les postes vacants” des responsables tués, a assuré le nouveau chef du Hezbollah dans un discours pré-enregistré, son premier en tant que chef du Hezbollah. Il a ajouté que son groupe, soutenu par l’Iran, ne combattait “pour le compte de personne”.
Un correspondant de l’AFP a fait état ce mercredi d’une série de raids visant Baalbeck et ses alentours après un ordre d’évacuation israélien émis dans la matinée, et concernant l’ensemble de cette ville millénaire de l’est du Liban. Le maire de Baalbeck, Moustafa al-Chall, a confirmé que des frappes avaient touché la ville et ses environs, sans fournir plus de détails.
Le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré ce mercredi qu’il s’engageait à poursuivre le “plan de guerre” de son prédécesseur Hassan Nasrallah, tué le mois dernier par Israël. “Mon plan d’action est une continuation du plan d’action de notre chef, Sayyed Hassan Nasrallah”, a déclaré Naïm Qassem dans son premier discours pré-enregistré en tant que chef du Hezbollah, s’engageant à poursuivre “le plan de guerre qu’il (Hassan Nasrallah) a préparé avec la direction” du groupe soutenu par l’Iran.
L’armée israélienne a annoncé ce mercredi avoir “éliminé” le numéro deux de l’unité al-Radwan, la force d’élite du Hezbollah, dans la région de Nabatieh dans le sud du Liban, plus d’un mois après avoir tué son chef. “Moustafa Ahmad Chehadé a préparé de nombreuses attaques terroristes contre l’Etat d’Israël”, a indiqué l’armée dans un communiqué, affirmant qu’al-Radwan avait “pour objectif de s’infiltrer dans le territoire israélien et occuper des secteurs près de la frontière nord”. Le commandant de l’unité, Ibrahim Aqil, avait été tué le 20 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
L’armée israélienne a appelé ce mercredi les habitants de la région de Nabatieh, dans le sud du Liban, à évacuer avant des opérations militaires contre des installations du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah dans la zone. “Pour votre sécurité, vous devez évacuer immédiatement vos maisons et vous déplacer au nord de la rivière Awali”, a averti sur le réseau social X un porte-parole de l’armée en langue arabe Avichay Adraee, alors que l’agence de presse officielle libanaise (Ani) a fait état d’une série de frappes israéliennes sur la ville de Nabatieh.
Paris “condamne” également le tir de roquette, probablement du Hezbollah, qui a touché mardi le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), blessant des casques bleus autrichiens. “Nous souhaitons que l’enquête en cours permette d’établir les faits et d’identifier les responsables”, indique le ministère français des Affaires étrangères, rappelant que “les attaques contre les casques bleus constituent des violations graves du droit international”.
La France “condamne fermement” la frappe israélienne survenue mardi contre un immeuble situé dans le nord de Gaza, qui a fait près de cent morts dont des femmes et des enfants. “La France condamne également les récentes frappes israéliennes contre des hôpitaux au nord de l’enclave, soumis à des ordres d’évacuation et qui abritent des patients dans un état critique”, indique ce mercredi dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères. Le Quai d’Orsay appelle par ailleurs à lever “sans délai” le “siège imposé au nord de Gaza”.
Le nouveau chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, doit prononcer son premier discours ce mercredi au lendemain de sa désignation à la tête de la formation pro-iranienne, a indiqué à l’AFP une source proche du groupe. “Un discours du nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, est prévu mercredi”, selon cette source. Le Hezbollah, en guerre contre Israël, avait annoncé mardi la nomination de Naïm Qassem, plus d’un mois après la mort de son chef Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne.
L’Iran a affirmé ce mercredi que la production locale de missiles n’avait pas été perturbée par des frappes israéliennes contre des cibles militaires le week-end dernier. “Nous n’avons subi aucune interruption” de la production, a assuré à la presse le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh.
L’armée israélienne a appelé ce mercredi les habitants de la ville de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa, et plusieurs localités environnantes dans l’est du Liban à évacuer leurs logements. “Pour votre sécurité et celle de votre famille, vous devez évacuer immédiatement vos habitations et vous déplacer hors de la ville et des villages”, a écrit sur X le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, à côté d’une carte indiquant les routes à emprunter pour l’évacuation.
L’armée israélienne dit vouloir mener des opérations militaires contre des installations du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah dans la zone.
Les médiateurs dans la guerre à Gaza vont proposer une trêve de “moins d’un mois” au Hamas, a affirmé ce mercredi à l’AFP une source au fait des discussions, alors que la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
Les discussions entre le chef du Mossad, le renseignement extérieur israélien, David Barnea, le directeur de la CIA Bill Burns et le Premier ministre qatari à Doha, qui se sont terminées lundi, ont porté sur une proposition de trêve de “moins d’un mois”, a déclaré cette source sous couvert d’anonymat.
Le Hezbollah libanais a annoncé ce mercredi avoir lancé “une escadrille de drones d’attaque” contre une base militaire proche de Haïfa, dans le nord d’Israël. Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a affirmé que cette attaque contre une base militaire dans le sud de la ville de Haïfa intervenait “en riposte aux agressions et aux massacres” au Liban, où plus de 1700 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes depuis plus d’un mois.
Une camionnette remplie de munitions a été visée par une frappe israélienne ce mercredi matin sur une route vitale près de Beyrouth et son chauffeur a été tué, a indiqué à l’AFP une source de sécurité libanaise.
“Une camionnette contenant des munitions a été visée par une frappe israélienne à Kahalé”, sur la route reliant Beyrouth à Damas, a indiqué cette source qui a requis l’anonymat. Celle-ci a précisé que le chauffeur avait été tué. L’agence de presse officielle libanaise, ANI, a indiqué que la route avait été coupée à la circulation après la frappe.
Au moins huit personnes ont été tuées et 21 autres blessées mardi soir dans une frappe israélienne visant Sarafand, une ville côtière du sud du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a envoyé mardi une lettre au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou afin de demander le maintien de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), interdite par une loi en Israël.
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Le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, a menacé mardi de frapper “très fort” l’Iran si ce pays ripostait à l’attaque d’Israël samedi contre des cibles militaires en territoire iranien. “Si l’Iran commet l’erreur de lancer une autre salve de missiles sur Israël, nous saurons encore une fois comment atteindre l’Iran (…) et nous frapperons très, très fort”, a déclaré le lieutenant-général Herzi Halevi.
S’adressant au personnel militaire qui a participé à la frappe du 26 octobre, il a déclaré que l’armée n’avait pas exécuté des frappes contre certaines cibles en Iran ce jour-là pour le cas “où nous pourrions être obligés (de frapper) de nouveau”. “Cette histoire n’est pas terminée; nous y sommes toujours en plein dedans”, a-t-il ajouté, selon un communiqué publié par l’armée.
Samedi, des avions de combat israéliens ont mené des frappes aériennes contre des cibles militaires en Iran en représailles à une attaque de missiles menée par Téhéran le 1er octobre contre Israël. L’attaque iranienne a été lancée selon Téhéran en réponse à l’assassinat de chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, des mouvements islamistes soutenus par Téhéran.
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L’Iran, ennemi juré d’Israël, a affirmé que l’attaque israélienne avait causé des “dégâts limités”. Le chef des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, Hossein Salami, a averti lundi Israël de “conséquences amères inimaginables” après ses frappes.
La rédaction de TF1info