Le bilan, terrible, reste provisoire. Au moins 95 personnes sont mortes dans les inondations qui ont frappé l’Espagne, annonce mercredi 30 octobre, dans une interview à la télévision nationale TVE, le ministre de la Politique territoriale. Ángel Victor Torres a précisé qu’il y avait eu 92 morts dans la seule région de Valence, de loin la plus durement frappée par cette tragédie, deux dans la région voisine de Castille-La Manche et une en Andalousie. Le Premier ministre Pedro Sánchez se rendra dans les zones sinistrées jeudi. Suivez notre direct.
Trois jours de deuil national. L’Espagne va observer trois jours de “deuil national”, le 31 octobre et les 1er et 2 novembre, a annoncé Angel Víctor Torres, mardi.
La Catalogne placée en vigilance maximale face au risque de tempête. La direction générale de la Protection civile de Catalogne a appelé sur X, à la “plus grande vigilance” face au risque de tempête, “localement intense”, qui touche le littoral et l’intérieur des côtes. L’institut météorologique de Catalogne a relevé son niveau d’alerte au maximum (6/6) pour “temps violent”.
Pedro Sánchez promet de ne pas laisser “seuls” les sinistrés. Le Premier ministre espagnol a fait part de la “solidarité” et de “l’affection” de l’Espagne “aux familles de ceux qui ont perdu la vie”. “L’Espagne se tient à vos côtés. (…) Nous ne vous laisserons pas seul”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
La région de Valence fait “face à une situation sans précédent”. Le chef du gouvernement régional, Carlos Mazon, a déploré un évènement “que personne n’a encore jamais vu”. “La situation est terrible”, a déclaré à des journalistes la ministre de la Défense, Margarita Roibles, en précisant qu’un millier de militaires, soutenus par des hélicoptères, se trouvaient sur la zone pour prêter main forte aux services de secours.
L’UE se dit “prête à aider” face à une “situation dramatique”. “Nous avons activé notre système satellite Copernicus pour aider à coordonner les équipes de secours”, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse à Bruxelles (Belgique). Elle souligne avoir “déjà proposé d’activer notre mécanisme de protection civile”.